Après la canicule, l’Europe est malmenée par la tempête qui a sévi hier notamment en France, en Espagne et en Italie, arrachant les arbres, les toitures des maisons et occasionnant quelques inondations. Mais c’est une autre tempête, politique celle-là, qui secoue le paysage politique français : mis en cause par son ministre, le directeur général de la Santé a démissionné hier tout en niant sa responsabilité dans la crise sanitaire découlant de la canicule, et qui pourrait avoir fait jusqu’à 5 000 morts en France. « Ce sont les lampistes qui paient comme d’habitude », s’est tout de suite indignée l’opposition, qui réclame le départ du ministre Jean-François Mattei en personne. L’opposition reproche en effet au ministre d’avoir poussé le haut fonctionnaire à la démission pour « sauver sa tête ».
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Après la canicule, l’Europe est malmenée par la tempête qui a sévi hier notamment en France, en Espagne et en Italie, arrachant les arbres, les toitures des maisons et occasionnant quelques inondations. Mais c’est une autre tempête, politique celle-là, qui secoue le paysage politique français : mis en cause par son ministre, le directeur général de la Santé a...
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