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Aridi en faveur de « l’ouverture de tous les dossiers »(photo)

Le ministre de la Culture, Ghazi Aridi, a plaidé en faveur de « l’ouverture de tous les dossiers » et de « sanctions contre tous les responsables corrompus, quel que soit le poste qu’ils ont occupé au sein des institutions ».
« Le vol et le gaspillage n’existent pas qu’à l’EDL », a indiqué samedi M. Aridi, au cours d’une cérémonie de remise de diplômes à Sultaniyé, dans le caza de Bint Jbeil (Liban-Sud).
« Ce qui est honteux, c’est que nous entendons certains responsables donner des chiffres et citer des noms en matière de vol, mais que personne n’entre jamais en prison. Jamais personne n’est sanctionné. Tout reste dans le cadre du superficiel. Or, il n’est plus possible de se taire devant la corruption qui règne dans le pays », a-t-il affirmé.
Dans un entretien accordé à la Voix du Liban, M. Aridi a par ailleurs estimé que le Liban vivait « un état de schizophrénie entre le discours et la pratique politiques à tous les niveaux ».
« S’il fallait conserver tout ce qui est dit, on n’en finirait plus. Mais il existe un fossé énorme entre la parole et l’acte. Par exemple, lorsque la question de l’augmentation de la facture d’électricité a été débattue en Conseil des ministres, il ne s’est pas trouvé une personne pour dénoncer cette mesure. Mais la question se pose : qui est la référence ? Qui est-ce qui gère tous ces dossiers et prend les décisions, si nous, en tant que ministres, nous sommes réfractaires à ce qui se produit ? » s’est demandé M. Aridi.
Le ministre de la Culture a plaidé en faveur de l’ouverture de tous les dossiers, estimant que tout le monde n’est pas obligé de payer les pots cassés et qu’il n’y a plus de héros au Liban. « La plupart des héros sont en réalité des voleurs », a-t-il précisé.
Évoquant le déroulement des séances du Conseil des ministres, M. Aridi a indiqué qu’il existe une « crise de confiance entre les présidents Lahoud et Hariri, qui a augmenté à la suite d’une série de positions et d’actes ». « Tout le monde remarque que les deux hommes ne se rencontrent plus à l’extérieur des séances du Conseil des ministres, un fait qu’il est impossible de dissimuler. En réalité, tout se passe comme s’il fallait absolument laisser passer une certaine étape. Et tout le monde se comporte en fonction de ce paramètre », a-t-il indiqué. « Les deux présidents sont condamnés à s’entendre, dans le cadre de l’équation politique qui existe. Ils ne peuvent gouverner dans la discorde », a-t-il ajouté. « Le président Hariri a décidé d’adopter une politique d’entente sur les sujets principaux, sans donner à certains la satisfaction d’entrer en conflit avec le président de la République », a-t-il conclu.
Le ministre de la Culture, Ghazi Aridi, a plaidé en faveur de « l’ouverture de tous les dossiers » et de « sanctions contre tous les responsables corrompus, quel que soit le poste qu’ils ont occupé au sein des institutions ».« Le vol et le gaspillage n’existent pas qu’à l’EDL », a indiqué samedi M. Aridi, au cours d’une cérémonie de remise de diplômes à...