« La relation entre les citoyens et l’État doit être de confiance réciproque, a-t-il dit, l’État veillant à ce que le citoyen jouisse de ses droits et les citoyens remplissant de bon gré leurs devoirs à l’égard de leur État. »
Et le patriarche Sfeir d’ajouter : « L’État a le devoir de traiter tous les Libanais à égalité, ne favorisant pas les uns en écartant les autres, et n’accordant pas ses intérêts aux uns en privant d’autres de leurs droits légitimes. Les responsables de l’État doivent agir avec transparence, probité, droiture et moralité, de sorte à être au-dessus de tout soupçon. Nous vivons à une époque où les citoyens sont désormais conscients de leurs obligations et de leurs droits de participer en toute dignité à la direction des affaires publiques, à travers des représentants qui, dans un régime démocratique, sont choisis avec une liberté totale, et ne leur sont pas imposés alors qu’ils leur sont inconnus. »
« Si les Libanais étaient correctement représentés, a conclu le patriarche, nous ne serions pas en train de nous débattre comme aujourd’hui avec des dettes énormes sous lesquelles ploient les Libanais, alors qu’ils souffrent du chômage et de la mévente. Si les Libanais étaient correctement représentés, le peuple aurait réclamé des comptes aux responsables pour ce qu’ils ont commis. Il les aurait obligés à rendre ce qu’ils ont pris, pour décourager ceux qui voudraient les imiter, afin que l’argent public ne soit pas considéré comme un butin à lotir et saisir impunément. »
Notons que le patriarche maronite a reçu hier l’ancien ministre Michel Eddé, ainsi que le député Nabil Boustany, accompagné de l’ambassadeur du Liban au Mexique, Nouhad Mahmoud.
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