Après deux semaines d’intenses chaleurs, le temps s’est rafraîchi hier en France, notamment dans la moitié nord du pays, mais la canicule reste une préoccupation majeure pour le gouvernement Raffarin, mis en cause par l’opposition pour sa gestion de la crise sanitaire. Matignon a dû reconnaître que le bilan de la canicule pourrait être de 3 000 morts, mais, selon des professionnels de la santé, les chiffres définitifs seront sans doute plus élevés. D’ores et déjà, l’opposition socialiste a souhaité qu’une commission d’enquête parlementaire fasse la lumière sur les responsabilités de l’Exécutif, alors que des médecins estimaient qu’une partie de ces décès aurait pu être évitée si les pouvoirs publics s’étaient mobilisés plus tôt.
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