L’État hébreu libère 73 détenus et promet d’évacuer quatre villes occupées Palestiniens et Israéliens s’efforcent de sauver la trêve

La carotte après le bâton. Au lendemain de l’assassinat d’un chef du Jihad islamique à Hébron, Israël a libéré hier 73 nouveaux prisonniers palestiniens, un geste présenté comme un signe de soutien à la « feuille de route », menacée par les raids israéliens contre des activistes des mouvements radicaux et les représailles qu’ils entraînent. Mais les Palestiniens ont jugé ces libérations insuffisantes, les qualifiant de « supercherie », les personnes élargies étant détenues pour des délits mineurs de droit commun et non pour des raisons politiques. Cependant, malgré ces critiques, les responsables gouvernementaux palestiniens poursuivent le dialogue avec leurs adversaires. C’est ainsi que le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, et le ministre palestinien délégué aux Affaires de sécurité, Mohammed Dahlane, se sont rencontrés hier dans une tentative de consolider la trêve. M. Mofaz aurait indiqué à son interlocuteur que l’armée israélienne allait se retirer dans les deux semaines à venir de quatre villes occupées de Cisjordanie, à savoir Jéricho, Ramallah, Kalkiliya et Tulkarem. Israël envisage en outre de permettre à Yasser Arafat de quitter Ramallah pour aller à Gaza où sa sœur a été enterrée jeudi dernier.
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