« La tarentelle, danse rituelle de l’Italie du Sud, est la synthèse visuelle d’un univers de rythme, de fable et d’histoire qui plonge ses racines dans la culture antique de la péninsule. L’engouement de la jeunesse italienne pour la tarentelle correspond à un renouveau d’intérêt pour la culture ethnique : choisir cette danse est vécu aujourd’hui en Italie comme un geste de défi envers la culture américanisée et répétitive diffusée dans les discothèques. Ce phénomène en pleine expansion permet a cette danse de s’affirmer définitivement comme un élément de la tradition vivant dans le présent et projeté vers le futur », affirme Eugenio Bennato, l’auteur compositeur et fondateur de la Nuova Compagnia di canto Popolare et de Musicanova.
Défi aux multinationales
du disque
Il y a quelque chose de nouveau dans l’air : tous s’en aperçoivent, les touristes, les jeunes, les magasins de disques, les librairies, les maisons d’édition de disques, le public habituel des bars branchés qui remplissent les concerts d’Eugenio Bennato et de Cantori de Carpino, vieux musiciens populaires, témoins vivants qu’il est possible de résister à l’homologation populaire.
Le succès de Tarenta Power, un mélange explosif d’une musique désormais urbaine à des voix féminines modernes et terriblement sensuelles, défie les multinationales du disque : en effet, l’ensemble est composé de chanteuses et de danseuses italiennes, mais aussi africaines et tunisiennes. Ces jeunes artistes dansent sur un rythme alliant à la fois le rap, le rock, les musiques orientale et méditerranéenne.
Le concert a eu un succès tel que tous les spectateurs ont pris d’assaut les allées de Minchyeh en exécutant des pas de danse. Cette belle soirée a été suivie d’un dîner gastronomique royal, animé par Christine et Isabelle, et exécuté par le restaurant Il Parliamento, qui a eu lieu chez Patou sur la place Dany Chamoun. En attendant de revoir Eugenio Bennato et sa Taranta Power l’année prochaine, même période, même endroit.
Samedi soir, une ambiance totalement différente s’est installée sous les arcades de la Kayssarieh : Élie Rizkallah et ses wahhabiates se sont produits au CCF de Deir el-Qamar.
Le jeune chanteur, originaire de ce village et à la voix grave, veloutée, avec une rare étendue, a été découvert par Mozart Chahine. Une rencontre avec Ziad Sahhab (oud) et Ahmad el-Khatib (percussion) a mené le trio à explorer la musique du célèbre compositeur égyptien Abdel Wahab. Enfin, un concert de chants libanais a été donné par les jeunes de l’École des aveugles. Wadih el-Safi est venu les applaudir et les encourager.
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