L’arrestation de M. Moghrabi a été dénoncée par de nombreuses associations libanaises et internationales des droits de l’homme.
Des représentants de plusieurs ONG locales ont tenu samedi un rassemblement de protestation, au bureau de Mirsad, à Badaro. Dans leur communiqué, ils ont appelé à la libération immédiate de M. Moghrabi, affirmant que la décision du Conseil de discipline du barreau de le radier n’est pas définitive du moment que la cour d’appel de Beyrouth en a été saisie.
Les représentants des ONG ont en outre dénoncé cette décision, estimant qu’elle a été prise « en raison de critiques formulées par M. Moghrabi contre des personnes et des institutions, sachant qu’il s’agit là d’un droit légitime pour chaque citoyen ».
Parallèlement, Human Rights Watch, l’association américaine de défense des droits de l’homme, a estimé, dans un communiqué, que M. Moghrabi, « a été arrêté pour des raisons politiques ». « M. Moghrabi a constamment dénoncé avec courage la répression syrienne au Liban et la corruption au sein du corps judiciaire et était constamment harcelé par les autorités pour ses prises de position », a ajouté HRW.
Solida a pour sa part attribué les ennuis judiciaires de M. Moghrabi, dont elle a rappelé les principales prises de position, à « la campagne qu’il avait lancée pour dénoncer la corruption dans le système judiciaire libanais ».
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël