« Je suis d’accord avec le ministre du Développement administratif, Karim Pakradouni, quand il affirme que sa tâche consiste beaucoup plus à réformer qu’à développer, mais en définitive, nous devons tous œuvrer à éloigner l’administration des zones d’influence politique, militaire, économique et financière pour permettre aux fonctionnaires compétents de mieux accomplir leur devoir », a ajouté M. Hamadé dans une interview accordée à la station Radio-Liban libre (RLL).
Cependant, a-t-il poursuivi, « aucun dossier ne sera définitivement résolu à l’ombre de la coexistence actuelle qui doit se transformer en une véritable alliance pour combattre victorieusement la corruption au sein de l’administration ».
Et de conclure : « Le chef de l’État souhaite la réforme, mais il ne peut agir tout seul et, en définitive, nul n’ignore qu’autour de lui, du président de la Chambre, Nabih Berry, du Premier ministre, Rafic Hariri, et du député Walid Joumblatt, gravitent certains personnages qui ne recherchent que la satisfaction de leurs intérêts personnels. Ces personnages doivent être écartés, sinon il est impossible d’enregistrer une avance quelconque au niveau de la réforme administrative. »
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