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Actualités

L’École mixte

Une semaine. L’affliction reste vive. Mais le chant demeure. Pierre Hélou témoigne de Pierre Hélou. Et, par le drame de sa mort, d’un pays qui va, jusqu’au bout, à la rencontre de lui-même. Homme d’État ? Sans doute. Mais plus sûrement, et c’est la première leçon qu’il nous invite à méditer, homme de nation. Ce que nous devrions tous être, chacun dans sa sphère.
Député authentique, qualité devenue rare, il a mené son combat dans l’esprit d’osmose pensé, voulu, par Michel Chiha. Un phare, comme notre ancienne Manara, que malheureusement les tours de béton qui touchent à notre nature ont tendance à occulter. De cette école première de communion, plusieurs branches ont découlé au cours des soixante ans d’indépendance. Beaucoup de ces courants répugnent à reconnaître leur appartenance à la source commune. Et tentent de se glorifier d’une singularité entière. Mais dans la finalité des choses, et des êtres, ni Camille Chamoun, Raymond Eddé, Fouad Chéhab, Pierre Gemayel, Saëb Salam, Rachid Karamé, Kamal Joumblatt hier. Ni les figures de proue du temps présent n’échappent à cette simple règle d’or : le Liban, c’est notre âme même. Pour l’avoir suivie et servie, Pierre Hélou, après d’autres, nous donne sa vie. Que les jeunes le comprennent et, qu’avec nous, ils sachent dire merci.
J.I.
Une semaine. L’affliction reste vive. Mais le chant demeure. Pierre Hélou témoigne de Pierre Hélou. Et, par le drame de sa mort, d’un pays qui va, jusqu’au bout, à la rencontre de lui-même. Homme d’État ? Sans doute. Mais plus sûrement, et c’est la première leçon qu’il nous invite à méditer, homme de nation. Ce que nous devrions tous être, chacun dans sa...