Si Beyrouth et Damas pourraient se permettre de faire comme s’ils n’avaient pas entendu les mises en garde indirectes de Tel-Aviv à leur encontre après l’attaque, hier, par le Hezbollah des positions israéliennes dans le secteur des fermes de Chebaa – suivie d’une violente riposte de l’État hébreu –, comment penseraient-ils éviter de prendre bonne note du sérieux avertissement de Washington, tel que martelé hier par le porte-parole adjoint du département d’État ?
Quant au parti intégriste, il a assuré, par la voix de son n° 2, que « dès qu’un nouvel autre moment approprié se présentera, il y aura une nouvelle opération » du genre de celle qui a embrasé hier la ligne bleue, de part et d’autre. Six jours après l’assassinat, imputé par Beyrouth à Israël, d’un cadre hezbollahi en pleine banlieue sud.
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