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FESTIVAL DE BEITEDDINE Ce samedi 9 août, à 20h30 Goran Bregovic et l’«Orchestre des mariages et des enterrements» (photo)

Au programme du Festival de Beiteddine, ce samedi 9 août, Goran Bregovic et son « Orchestre des mariages et des enterrements ».
Soit quarante musiciens et chanteurs qui jouent l’association de rythmes et de sonorités, balancent entre accents follement joyeux et musique dramatique légère et font fusionner la mélancolie tzigane et l’énergie universelle.
Qui dit Bregovic pense Kusturica. Et vice versa. Issus du même milieu, de la même génération et rescapés des mêmes épreuves, Goran Bregovic (né à Sarajevo, d’une mère serbe et d’un père croate) et Emir Kusturica forment un tandem – gagnant – depuis leur première collaboration sur le fameux film Le temps des gitans.
C’est la première musique de film de Bregovic, à l’époque leader d’un groupe rock yougoslave baptisé «Le bouton blanc». Elle sera suivie – à Paris, où les deux artistes se sont installés après qu’aient éclaté les troubles en Yougoslavie – des bandes de deux autres succès de Kusturica, Arizona Dream et Underground (Palme d’or au Festival de Cannes de 1995). Mais aussi de la musique – symphonique, majestueuse et aux accents rock – du film de Patrice Chereau, La reine Margot (Palme d’or 1994).

500 000 personnes à Rome
En France, Goran Bregovic abandonne durant dix ans le rock pur pour la composition. Mais l’envie de se produire « live » est la plus forte. En 1995, il recompose une formation juxtaposant un «band» de dix musiciens traditionnels, une chorale de 50 personnes et un orchestre symphonique. Cet effectif de 120 exécutants sur scène effraie un peu les organisateurs, et Bregovic est contraint de le réduire à une cinquantaine. Ainsi naît l’ «Orchestre des mariages et des enterrements». Conduit par Bregovic, il se produit en tournées à travers l’Europe avec, au programme, les musiques de films du compositeur yougoslave. Du désormais célèbre Ederlezi (du Temps des gitans) au Kalashnikov d’Underground, qu’il démarre par un tonitruant « juris » (« chargez !» ) en passant par In the Death Car d’Arizona Dream, c’est le succès avec des milliers d’entrées à chaque concert. Dont un record d’auditeurs à Rome, avec 500 000 personnes à la Piazza St. Giovanni.
Au palais de Beiteddine, ce samedi, Goran Bregovic entraînera sans nul doute le public dans un tourbillon d’émotion musicale.
Au programme du Festival de Beiteddine, ce samedi 9 août, Goran Bregovic et son « Orchestre des mariages et des enterrements ». Soit quarante musiciens et chanteurs qui jouent l’association de rythmes et de sonorités, balancent entre accents follement joyeux et musique dramatique légère et font fusionner la mélancolie tzigane et l’énergie universelle. Qui dit Bregovic...