C’est début 2004 que le quotidien arabe à grand tirage an-Nahar emménagera dans ses nouveaux locaux, place des Martyrs, a annoncé hier le PDG de cette institution, Gébrane Tuéni, dans une rencontre avec la presse organisée à partir de ses nouveaux bureaux et marquant le 70e anniversaire de la fondation du quotidien.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Économie Marwan Hamadé et des deux présidents de l’Ordre de la presse et des journalistes, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam.
En début de cérémonie, le PDG d’an-Nahar, M. Gébrane Tuéni, a lu et commenté un credo écrit par le fondateur de la revue, son grand-père Gébrane Tuéni, voici 50 ans.
« An-Nahar, dit le texte, est un journal libanais, arabe, qui défend de toutes ses forces le Liban et son indépendance. En cas de différends entre le Liban et n’importe quel État arabe ou étranger, An-Nahar sera sans hésitation ni parti pris aux côtés du Liban. Sa politique est non confessionnelle. Elle est nationale, elle plane au-dessus des confessions, œuvrant pour que les liens nationaux supplantent les liens confessionnels dans tous les domaines de la vie publique. An-Nahar est contre l’hostilité aveugle aux étrangers, tout en se battant contre les ingérences étrangères. Si, pour sauvegarder notre indépendance, nous trouvons intérêt dans une aide étrangère, nous choisirons celle qui nous nuira le moins et la partie qui serait la plus étrangère à nos divergences. An-Nahar est démocratique et nous sommes des démocrates, car nous sommes contre toute tyrannie de fait ou de pensée. Mais la démocratie ne signifie pas la licence, elle doit s’exercer dans les limites que l’autorité publique lui assigne, une autorité que doit préserver toute entité qui souhaite rester libre. »
Prenant la parole à son tour, M. Edmond Saab, directeur exécutif de la rédaction d’an-Nahar, a affirmé que le quotidien est « une valeur en soi », indépendamment des locaux où il se trouve.
M. Saab a révélé que le journal doit se battre pour rester indépendant. Son coût de production, a-t-il précisé, est de 4 250 livres, alors que grâce aux ventes et aux encarts publicitaires, il ne couvre que 3 640 livres de cette somme. C’est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, an-Nahar est aujourd’hui sur Internet.
Pour célébrer dignement ses 70 ans, an-Nahar a en outre mis au point un programme de manifestations et d’initiatives, parmi lesquelles on relève l’octroi d’une bourse annuelle couvrant les frais scolaires de l’élève classé premier au baccalauréat.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Économie Marwan Hamadé et des deux présidents de l’Ordre de la presse et des journalistes, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam.
En début de cérémonie, le PDG d’an-Nahar, M. Gébrane Tuéni, a lu et commenté un credo écrit par le fondateur de la revue, son grand-père Gébrane Tuéni, voici 50 ans.
« An-Nahar, dit le texte, est un journal libanais, arabe, qui défend de toutes ses forces le Liban et son indépendance. En cas de différends entre le Liban et n’importe quel État arabe ou étranger, An-Nahar sera sans hésitation ni parti pris aux côtés du Liban. Sa politique est non confessionnelle. Elle est nationale, elle plane au-dessus des confessions, œuvrant pour que les liens nationaux supplantent les liens confessionnels dans tous les domaines de la vie publique. An-Nahar est contre l’hostilité aveugle aux étrangers, tout en se battant contre les ingérences étrangères. Si, pour sauvegarder notre indépendance, nous trouvons intérêt dans une aide étrangère, nous choisirons celle qui nous nuira le moins et la partie qui serait la plus étrangère à nos divergences. An-Nahar est démocratique et nous sommes des démocrates, car nous sommes contre toute tyrannie de fait ou de pensée. Mais la démocratie ne signifie pas la licence, elle doit s’exercer dans les limites que l’autorité publique lui assigne, une autorité que doit préserver toute entité qui souhaite rester libre. »
Prenant la parole à son tour, M. Edmond Saab, directeur exécutif de la rédaction d’an-Nahar, a affirmé que le quotidien est « une valeur en soi », indépendamment des locaux où il se trouve.
M. Saab a révélé que le journal doit se battre pour rester indépendant. Son coût de production, a-t-il précisé, est de 4 250 livres, alors que grâce aux ventes et aux encarts publicitaires, il ne couvre que 3 640 livres de cette somme. C’est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, an-Nahar est aujourd’hui sur Internet.
Pour célébrer dignement ses 70 ans, an-Nahar a en outre mis au point un programme de manifestations et d’initiatives, parmi lesquelles on relève l’octroi d’une bourse annuelle couvrant les frais scolaires de l’élève classé premier au baccalauréat.
C’est début 2004 que le quotidien arabe à grand tirage an-Nahar emménagera dans ses nouveaux locaux, place des Martyrs, a annoncé hier le PDG de cette institution, Gébrane Tuéni, dans une rencontre avec la presse organisée à partir de ses nouveaux bureaux et marquant le 70e anniversaire de la fondation du quotidien. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre...
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