Il l’a relâché sous caution d’élection de domicile, avant d’entendre deux autres témoins.
M. Madi a en outre décidé de reprendre lundi prochain la suite de l’enquête dans cette affaire. Il doit recueillir les dépositions de deux témoins.
Le juge d’instruction a par ailleurs rejeté la demande de libération des deux frères de l’ancien ministre de l’Agriculture Ali Abdallah, Fadi et Sultan, ainsi que de Georges Ghossein et Mohammed Massoud Hallani, poursuivis également dans le cadre de cette affaire, au même titre que le ministre. Il a seulement accepté la relaxe de Rachid Ezzo, en contrepartie d’une caution de 400 000 livres libanaises.
M. Madi a transmis le dossier à la chambre de mise en accusation de Beyrouth afin qu’elle puisse se prononcer au sujet du recours qui lui avait été présenté par l’ancien ministre de l’Agriculture. Ce dernier considère en effet que les tribunaux ordinaires ne sont pas habilités à le juger, dans la mesure où les faits qui lui sont reprochés, estime-t-il, sont directement liés à l’exercice de ses fonctions, ce qui implique qu’il doit être déféré devant la Haute Cour chargée de juger le président du Conseil et les ministres.
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