La commission a appuyé le communiqué publié par le Conseil des ministres condamnant le Syria Accountability Act et condamné « le témoignage de Libanais instruments, en allusion au témoignage du général Michel Aoun dans le cadre de cette proposition de loi initiée par le lobby sioniste et appuyée par un groupe de néoconservateurs ».
Mettant l’accent sur le nombre important de congressistes qui soutiennent le Syria Accountability Act – 71 des cent sénateurs et 262 des 435 membres de la Chambre des représentants –, la commission a estimé que l’Administration américaine préférait pour l’instant « patienter avant d’adopter cette proposition de loi, pour l’utiliser comme moyen de pression sur la Syrie et le Liban (...) ».
La commission a ensuite opéré la distinction entre résistance légitime, comme au Liban-Sud et en Palestine occupée, et terrorisme, avant de rappeler, concernant les armes de destruction massive, que c’est « la Syrie qui avait proposé le projet de résolution au Conseil de sécurité de l’Onu pour le désarmement de tous les pays de la région, notamment Israël, qui possède des armes nucléaires ».
La commission a par ailleurs estimé que « la présence des forces syriennes au Liban constitue un facteur de stabilité pour le Liban et la région et aide à la libération de l’occupation israélienne », rappelant que la question du retrait est liée, selon les accords de Taëf, à « la volonté des autorités légales des deux pays frères ». Elle a enfin indiqué que la proposition de loi constitue « une violation américaine de la souveraineté libanaise et syrienne », qualifiant le Syria Accountability Act « d’hérésie légale au premier degré ».
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