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Dossier régional - Le successeur de Moratinos reçu par Hariri et Obeid Otte : Il appartient au Liban et à la Syrie de décider s’ils veulent se joindre à la « feuille de route »(photo)

Le nouveau coordinateur de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient, le diplomate belge Marc Otte, a souligné hier à Beyrouth qu’il appartenait d’abord au Liban et à la Syrie de décider s’ils veulent se joindre à la « feuille de route » en vue d’une paix globale dans la région.
M. Otte répondait à la question d’un journaliste à l’issue d’un entretien au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid.
Le diplomate était interrogé sur le point de savoir s’il était toujours possible qu’une « feuille de route » spécifique au Liban et à la Syrie soit mise au point, comme cela avait été soulevé il y a quelque temps, notamment par la France.
« D’abord, il appartient à la Syrie et au Liban de savoir comment, en tant qu’États souverains, ils entendent s’intégrer à un processus qui, une fois déclenché, devrait mener à une paix globale dans la région », a répondu M. Otte.
« Je dirai donc que c’est aux gouvernements libanais et syrien qu’il appartient de décider si les conditions sont réunies » pour se joindre à ce processus, a-t-il ajouté, soulignant que Beyrouth et Damas pouvaient compter sur « l’appui de l’Union européenne et des autres partenaires internationaux ».
L’émissaire européen a en outre estimé que les entretiens de Washington entre le président américain George Bush et les Premiers ministres israélien et palestinien, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas, ont pavé la voix à une relance du processus de paix israélo-palestinien.
« Cela a produit des électrochocs, parce que le président Bush a démontré qu’il restait fermement engagé en faveur de la “feuille de route”. Il a jeté les bases d’un démarrage plus ferme et plus rapide de ce qui doit maintenant être mis en œuvre par chacun », a déclaré M. Otte.
La « feuille de route » est un plan de règlement du conflit israélo-palestinien lancé en avril par le quartette formé des États-Unis, de l’Union européenne, des Nations unies et de la Russie.
Arrivé jeudi soir au Liban dans le cadre d’une tournée régionale qui, outre le Liban, comprend la Syrie, la Jordanie et l’Arabie saoudite, M. Otte a été également reçu par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, avec qui il a passé en revue les développements au Proche-Orient ainsi que les relations libano-européennes.
L’Union européenne avait désigné le 14 juillet M. Otte comme son envoyé spécial au Proche-Orient en remplacement de l’Espagnol Miguel Angel Moratinos. M. Otte avait été de 1992 à 1996 ambassadeur de Belgique en Israël.
La mission de l’envoyé spécial européen est de maintenir les contacts avec toutes les parties prenantes au conflit du Proche-Orient et de soutenir la création d’un État palestinien. L’UE est le plus important bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne.
Le nouveau coordinateur de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient, le diplomate belge Marc Otte, a souligné hier à Beyrouth qu’il appartenait d’abord au Liban et à la Syrie de décider s’ils veulent se joindre à la « feuille de route » en vue d’une paix globale dans la région.M. Otte répondait à la question d’un journaliste à l’issue...