Le communiqué rappelle que le syndicat avait discuté avec le Premier ministre Rafic Hariri de compensations aux entrepreneurs ayant des contrats avec l’État, vu la hausse des prix du gravier et du sable, et de la création d’une commission regroupant des représentants de toutes les administrations concernées, de l’Ordre des ingénieurs et du syndicat des entrepreneurs, qui auraient pour mission de définir le montant de ces indemnités, et ce, à partir du 9 septembre 2002. Cette requête est demeurée sans réponse.
Le syndicat fait remarquer qu’« il existe au Liban un nombre non négligeable d’exploitants de carrières qui ont le sens de l’intérêt public ainsi que la capacité de se conformer aux règles environnementales, alors que d’autres n’écoulent leurs stocks qu’à prix d’or ».
Enfin, le syndicat exprime son inquiétude de l’impact négatif du manque de gravier et de sable sur la qualité des travaux, et donc sur la sécurité publique. Il a espéré que le gouvernement agisse en fonction de la recommandation du Parlement, demandant indirectement au gouvernement de rouvrir les carrières en application des jugements du Conseil d’État.
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