Architecte et sculpteur, doyen de la faculté d’art, d’architecture et de design de la NDU, Nadim Karam a fait ses études à l’AUB, avant de s’envoler pour le Japon, « attiré par le vide omniprésent dans l’espace japonais, donc plein de potentiel », dit-il. Dix ans à Tokyo, où il poursuit sa formation, décroche son doctorat et collabore avec deux éminents architectes, Hara Hiroshi et Fumihiko Maki, travaille en tant que consultant dans des laboratoires de recherches, avant de rencontrer sa femme Kaya et de plier bagage avec elle, direction l’Europe. La France, plus précisément, où, au cours d’une année sabbatique passée à se promener dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, il met à maturation son projet de procession archaïque. L’année suivante, retour au Liban, où il s’installe et installe sa première matrice de procession, baptisée Le passeur, sur la façade et le toit du Musée national. Viendront ensuite les 23 personnages de la procession archaïque, qui feront des tours au Liban d’abord (centre-ville de Beyrouth, corniche, Dbayé...) avant d’aller se promener à travers le monde. Un parcours consigné, entre autres réalisations, dans un livre intitulé à juste titre Voyage.
Architecte et sculpteur, doyen de la faculté d’art, d’architecture et de design de la NDU, Nadim Karam a fait ses études à l’AUB, avant de s’envoler pour le Japon, « attiré par le vide omniprésent dans l’espace japonais, donc plein de potentiel », dit-il. Dix ans à Tokyo, où il poursuit sa formation, décroche son doctorat et collabore avec deux éminents...
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