L’agence onusienne veillant à la non-prolifération nucléaire a en effet donné à Téhéran jusqu’au 31 octobre pour fournir des garanties qu’il n’a pas détourné d’uranium pour mettre au point la bombe atomique, comme l’en soupçonne une bonne partie de la communauté internationale. À défaut, il s’exposera à une saisine du Conseil de sécurité de l’Onu et à d’éventuelles sanctions. D’emblée, l’AIEA a mis en place à Vienne tous les éléments d’une éventuelle confrontation dès novembre avec la République islamique.
Un rapport concernant le respect des règles de l’AIEA par l’Iran doit être soumis au Conseil des gouverneurs le 10 novembre, alors que le directeur général de l’agence, Mohammed el-Baradei, a prévenu l’Iran qu’il pourrait être déclaré en violation du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) s’il ne répond pas à toutes les questions.
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