Le ministre d’État a fermement invité le pouvoir à lire « attentivement » les résultats de cette élection partielle, « et plus particulièrement le taux d’abstention élevé au sein de l’ensemble des communautés » de la circonscription. Il a ainsi appelé à la mise en place d’une loi électorale qui assurerait l’équité pour tous les Libanais, sous l’ombrelle de la loi et de la Constitution.
Et si Talal Arslane n’a pas manqué de féliciter Henri Hélou, il n’a pas tari d’éloges à l’égard des jeunes du Courant patriotique libre (principal soutien de Hikmat Dib, le rival malheureux du nouveau député), qui ont livré une bataille « civilisée et raffinée ». Il les a également invités à « s’intégrer dans le projet de l’État, à initier un dialogue calme et sérieux, à miser sur une entente libanaise et à éviter de parier sur des forces étrangères afin de prendre avantage sur le Liban et ses alliés ».
Le ministre d’État a également rendu hommage « au pouvoir en général et au ministère de l’Intérieur en particulier, qui ont veillé au bon déroulement et à la propreté de l’opération électorale », insistant sur la nécessité de consolider la coexistence et l’entente nationale, ainsi que le retour des déplacés de la Montagne dans leur village.
À l’issue de cette conférence de presse, le candidat élu, Henri Hélou, est arrivé au siège du parti de Talal Arslane, pour remercier tout particulièrement ce dernier, ainsi que les cadres et la machine électorale du parti. Interrogé sur le point de savoir pourquoi cette visite particulière au seul parti démocratique, Henri Hélou a rappelé l’amitié qui unissait son père à l’émir Majid Arslane, « et cette amitié et ce respect, nous les perpétuons avec l’émir Talal », a-t-il dit. Ajoutant qu’il n’a toujours pas le détail de l’origine des voix qu’il a reçues, mais que le parti de Talal Arslane était parmi les premiers à lui avoir apporté son soutien.
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