À l’occasion d’une tournée d’inspection dans un certain nombre d’établissements éducatifs publics de Beyrouth et du Mont-Liban, suivie d’une rencontre avec le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur Samir Jisr, le président Émile Lahoud a invité hier ce ministère à prendre les mesures adéquates permettant à l’école publique d’absorber, cette année, un nombre maximal d’élèves.
Il a, de même, exprimé le souhait de le voir renforcer et généraliser l’enseignement technique dans l’ensemble des régions libanaises et d’assurer aux instituts techniques les équipements nécessaires. Lahoud a, par ailleurs, appelé le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur à former une commission d’inspection des bâtiments scolaires publics, dans le but de les restaurer. Le chef de l’État a finalement manifesté le désir de voir ce ministère, l’un des plus importants du pays, évaluer la situation des universités qui se sont vu octroyer des licences, afin de préserver le niveau des diplômes qu’elles délivrent.
Répondant aux requêtes du président Lahoud, le ministre Jisr a mis l’accent sur les mesures prises par son ministère à la veille de la rentrée scolaire, notamment la baisse du prix du livre scolaire dans une proportion de 35 à 45 %.
Samir Jisr a aussi présenté les objectifs de son ministère de même qu’un certain nombre de solutions aux problèmes de l’école publique académique et technique. Solutions qu’il envisage de soumettre en Conseil des ministres, notamment, celles concernant les problèmes relatifs au financement, à la construction de nouvelles écoles, à la situation des contractuels ou à l’entretien des bâtiments.
La tournée entreprise par le président Lahoud coïncide avec le début des préparatifs et l’augmentation du nombre d’inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire, à l’heure où tant les élèves que les établissements publics font face à d’épineux problèmes.
Le chef de l’État a débuté sa tournée par une visite à l’école mixte de Louaïzé, la seule école publique située entre Aley et la banlieue sud, qui reçoit près de 200 élèves, dans des conditions pour le moins difficiles. En effet, non seulement le bâtiment est vieux et délabré, mais les salles de classes sont étroites, sans fenêtres et mal éclairées.
L’Institut supérieur industriel technique de Dékouané a, de même, accueilli le président Lahoud qui a inspecté ses différents ateliers et bavardé avec quelques élèves. Il a, par la suite, insisté sur l’importance de l’enseignement technique qui assurait de nombreux débouchés, parfois plus que l’enseignement classique.
Émile Lahoud s’est ensuite rendu au siège de la Direction générale de l’enseignement technique de Dékouané, dont le directeur, Youssef Dia, l’a informé de la répartition des écoles techniques dans le pays. Et le président d’insister sur la nécessité pour les établissements techniques d’accueillir un nombre plus élevé d’étudiants dans les différentes spécialisations, mais aussi d’œuvrer à l’édition d’un livre scolaire technique unique et de multiplier les sessions de formation dans les spécialisations répondant aux besoins du marché local.
L’école secondaire de jeunes filles de Omar Farroukh, à Tarik Jédidé, était la dernière étape du chef de l’État avant sa visite au siège du ministère de l’Éducation nationale. Au cours de cette étape, le président a eu la possibilité de rencontrer des parents d’élèves qui se sont plaints du manque de places disponibles pour leurs enfants dans cet établissement. Un établissement très convoité vu son taux de réussite de 85 % aux dernières épreuves officielles. Lors de sa rencontre avec la directrice de l’établissement, le président Lahoud a insisté sur l’importance de l’informatique à l’école, mais aussi sur la responsabilité de l’État envers l’école publique et le corps enseignant.
L’échéance est courte et le défi de taille. Il reste à espérer que les moyens mis en place seront à la hauteur des promesses...
Il a, de même, exprimé le souhait de le voir renforcer et généraliser l’enseignement technique dans l’ensemble des régions libanaises et d’assurer aux instituts techniques les équipements nécessaires. Lahoud a, par ailleurs, appelé le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur à former une commission d’inspection des bâtiments scolaires publics, dans le but de les restaurer. Le chef de l’État a finalement manifesté le désir de voir ce ministère, l’un des plus importants du pays, évaluer la situation des universités qui se sont vu octroyer des licences, afin de préserver le niveau des diplômes qu’elles délivrent.
Répondant aux requêtes du président Lahoud, le ministre Jisr a mis l’accent sur les mesures prises par son ministère à la veille de la rentrée scolaire, notamment la baisse du prix du livre scolaire dans une proportion de 35 à 45 %.
Samir Jisr a aussi présenté les objectifs de son ministère de même qu’un certain nombre de solutions aux problèmes de l’école publique académique et technique. Solutions qu’il envisage de soumettre en Conseil des ministres, notamment, celles concernant les problèmes relatifs au financement, à la construction de nouvelles écoles, à la situation des contractuels ou à l’entretien des bâtiments.
La tournée entreprise par le président Lahoud coïncide avec le début des préparatifs et l’augmentation du nombre d’inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire, à l’heure où tant les élèves que les établissements publics font face à d’épineux problèmes.
Le chef de l’État a débuté sa tournée par une visite à l’école mixte de Louaïzé, la seule école publique située entre Aley et la banlieue sud, qui reçoit près de 200 élèves, dans des conditions pour le moins difficiles. En effet, non seulement le bâtiment est vieux et délabré, mais les salles de classes sont étroites, sans fenêtres et mal éclairées.
L’Institut supérieur industriel technique de Dékouané a, de même, accueilli le président Lahoud qui a inspecté ses différents ateliers et bavardé avec quelques élèves. Il a, par la suite, insisté sur l’importance de l’enseignement technique qui assurait de nombreux débouchés, parfois plus que l’enseignement classique.
Émile Lahoud s’est ensuite rendu au siège de la Direction générale de l’enseignement technique de Dékouané, dont le directeur, Youssef Dia, l’a informé de la répartition des écoles techniques dans le pays. Et le président d’insister sur la nécessité pour les établissements techniques d’accueillir un nombre plus élevé d’étudiants dans les différentes spécialisations, mais aussi d’œuvrer à l’édition d’un livre scolaire technique unique et de multiplier les sessions de formation dans les spécialisations répondant aux besoins du marché local.
L’école secondaire de jeunes filles de Omar Farroukh, à Tarik Jédidé, était la dernière étape du chef de l’État avant sa visite au siège du ministère de l’Éducation nationale. Au cours de cette étape, le président a eu la possibilité de rencontrer des parents d’élèves qui se sont plaints du manque de places disponibles pour leurs enfants dans cet établissement. Un établissement très convoité vu son taux de réussite de 85 % aux dernières épreuves officielles. Lors de sa rencontre avec la directrice de l’établissement, le président Lahoud a insisté sur l’importance de l’informatique à l’école, mais aussi sur la responsabilité de l’État envers l’école publique et le corps enseignant.
L’échéance est courte et le défi de taille. Il reste à espérer que les moyens mis en place seront à la hauteur des promesses...
À l’occasion d’une tournée d’inspection dans un certain nombre d’établissements éducatifs publics de Beyrouth et du Mont-Liban, suivie d’une rencontre avec le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur Samir Jisr, le président Émile Lahoud a invité hier ce ministère à prendre les mesures adéquates permettant à l’école publique...
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