Dans le cadre d’un entretien accordé à la LBC, M. Cortbaoui a précisé que « plusieurs raisons politiques et personnelles » l’avaient incité à ne pas se porter candidat à la partielle, même s’il a reçu le soutien du général Michel Aoun et de certains membres du Rassemblement de Kornet Chehwane.
« À l’époque, il y avait cette impression que l’ on se dirigeait vers une bataille communautaire. Depuis, il se pourrait qu’elle se soit quelque peu dissipée. Mais ni moi ni le Rassemblement de Kornet Chehwane ne sommes partisans d’une telle opposition (communautaire) », a-t-il affirmé, indiquant que lui-même était originaire de Kfarsaloun et qu’il avait grandi à Chtaura, « deux régions pluralistes ».
Estimant que le lien qui unit les membres de Kornet Chehwane est « le slogan du rétablissement de la souveraineté et de l’édification de l’État de droit », il a estimé que les divergences sont secondaires au sein du groupe, tout en déplorant l’absence d’unité concernant cette bataille. « Ceux qui ont appuyé Henri Hélou n’ont pas considéré qu’il était loyaliste, que quelque chose manque à son programme. (...) La présence d’Amine Gemayel et d’Antoine Ghanem au côté de M. Hélou ne veut pas dire qu’ils ont abandonné les principes en vertu desquels ils ont rejoint Kornet Chehwane. Pourquoi vouloir toujours mettre en exergue les divergences ? (...) Au matin du 15 septembre, tout sera terminé, mais les problèmes du pays seront toujours les mêmes. Nous sommes toujours d’accord sur l’essentiel et nous le resterons », a-t-il ajouté, en critiquant vivement la classe politique imposée par la Syrie et les États-Unis.
Il a enfin mis l’accent sur la nécessité d’une totale impartialité du pouvoir durant le processus électoral.
De son côté, le candidat Henri Hélou a répondu aux propos de M. Cortbaoui, estimant que ce dernier semblait ne pas bien avoir lu son programme électoral.
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