Rechercher
Rechercher

Actualités

Le président de la Chambre critique le Conseil des ministres Berry revient à la charge : Pourquoi Beyrouth n’a-t-il pas rompu avec Tripoli ? (photo)

Le président de la Chambre, Nabih Berry, s’en est pris samedi à la Libye, affirmant que Beyrouth aurait dû rompre ses liens avec Tripoli dès la disparition de l’imam Moussa Sadr et de deux de ses compagnons, au terme d’un voyage en Libye en 1978.
« Au lieu de répondre à nos requêtes, ils (les Libyens) menacent de rompre les liens et ferment leurs bureaux. Le Liban aurait dû lui-même rompre ces liens il y a vingt-cinq ans », a-t-il déclaré samedi lors d’une cérémonie organisée pour l’inauguration d’une école à Haret Saïda.
Il faisait allusion à la fermeture, le 3 septembre, de l’ambassade de Libye à Beyrouth pour protester, selon le porte-parole officiel libyen, contre « l’incapacité des autorités libanaises de prévenir les attaques de certains responsables libanais contre Tripoli ».
S’adressant aux Libyens, M. Berry les a critiqués pour avoir accepté de dédommager les États-Unis et des pays européens « qui vous ont combattus, vous ont assiégés, vous ont pris pour cible et vous ont condamnés », dans une allusion aux attentats de Lockerbie et du DC-10 français d’UTA.
« Pourquoi vous soumettez-vous à ceux-là (...) alors que vous ne répondez pas à une seule requête que nous vous avons faite d’éclaircir le sort de l’imam Sadr. Nous ne voulons pas d’argent », a-t-il ajouté à l’adresse de Tripoli en allusion aux indemnisations que la Libye a accepté de payer aux familles des victimes des attentats de Lockerbie et du DC-10 d’UTA.
M. Berry s’est en outre étonné de la prise de position du Conseil des ministres dans la mesure où il n’a pas pris publiquement position au sujet de l’affaire Sadr alors qu’il en avait discuté au cours de la réunion de jeudi. « J’ai appris que les chefs de l’État et de la diplomatie et plusieurs autres ministres ont tenu d’excellents propos à ce sujet. Ils ont jugé nécessaire que le mystère de la disparition de l’imam Sadr soit élucidé, mais rien n’a été filtré à la presse. Pourquoi ? Le cellulaire, Solidere, le CDR et le Conseil du Sud sont sans doute plus importants », a-t-il ironisé.
De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a invité le président libyen, le colonel Moammar Kadhafi, à « révéler la vérité au sujet du sort de l’imam Sadr », en affirmant : « Nous ne voulons pas d’argent. Nous voulons juste savoir ce que l’imam Sadr et ses deux compagnons sont devenus. »
Le président de la Chambre, Nabih Berry, s’en est pris samedi à la Libye, affirmant que Beyrouth aurait dû rompre ses liens avec Tripoli dès la disparition de l’imam Moussa Sadr et de deux de ses compagnons, au terme d’un voyage en Libye en 1978.« Au lieu de répondre à nos requêtes, ils (les Libyens) menacent de rompre les liens et ferment leurs bureaux. Le Liban aurait...