Le chef de la diplomatie, Jean Obeid, doit arriver aujourd’hui au Caire pour participer à la 120e réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. À cette occasion, et en marge des travaux de la Ligue, M. Obeid s’entretiendra à plusieurs reprises avec le secrétaire général Amr Moussa en vue du règlement de la crise libano-libyenne, née des attaques virulentes, dont le régime du colonel Moammar Kadhafi a été la cible lors de la commémoration du 25e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr. Rappelons en effet que le bureau de la fraternité libyenne avait décidé de fermer ses portes à Beyrouth du fait des critiques lancées aussi bien par le chef du mouvement Amal, Nabih Berry, que par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. M. Moussa avait déjà proposé jeudi sa médiation entre les deux États.
M. Obeid ira donc au Caire à la tête d’une délégation officielle, porteur également d’un document de travail intitulé « Solidarité arabe avec le Liban ». Ce document porte sur les exactions d’Israël au Liban, plus particulièrement sur l’occupation des fermes de Chebaa, sur la détention de Libanais dans les prisons de l’État hébreu et sur les indemnités que celui-ci doit au Liban à titre de réparations. Notons que le ministre Obeid a contacté samedi au téléphone son homologue syrien, Farouk el-Chareh, en vue de coordonner les positions des deux pays.
Il y a deux dossiers brûlants qui ne manqueront pas d’être évoqués lors de la réunion des ministres arabes des AE : la démission du Premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, et la représentativité de la délégation irakienne qui participera à la session.
Selon des sources diplomatiques à Beyrouth, l’affaire de la démission de M. Abbas est d’autant plus grave que l’Autorité palestinienne perd de ce fait l’appui américain et international. Les pressions américaines ne se limiteront donc pas au dossier irakien, et les États-Unis ont d’ores et déjà demandé à l’Égypte de reprendre langue avec le Hamas en vue de préserver la trêve israélo-palestinienne. Le gouvernement égyptien a été également chargé de convaincre Yasser Arafat de l’inanité de sa politique qui entrave l’application de la « feuille de route ».
Quel comportement adopteront les membres de la Ligue à l’égard de la délégation officielle irakienne ? Les sources susmentionnées indiquent à ce sujet que les contacts se poursuivent entre les pays arabes pour arriver à une formule consistant à écouter le mot de la délégation irakienne sans lui permettre toutefois de participer aux débats qui suivront. On considère en effet que le gouvernement provisoire à Bagdad ne représente pas le peuple irakien dans la mesure où il est le résultat de l’occupation américaine. Les sources diplomatiques à Beyrouth s’étonnent ainsi du fait que la Jordanie, les EAU, Qatar et Oman aient déjà reconnu la délégation irakienne qui participera à la réunion de la Ligue, sans même attendre le résultat des concertations qui auront lieu ce soir et qui permettraient d’aboutir à une attitude commune vis-à-vis de cette question.
Khalil FLEYHANE
M. Obeid ira donc au Caire à la tête d’une délégation officielle, porteur également d’un document de travail intitulé « Solidarité arabe avec le Liban ». Ce document porte sur les exactions d’Israël au Liban, plus particulièrement sur l’occupation des fermes de Chebaa, sur la détention de Libanais dans les prisons de l’État hébreu et sur les indemnités que celui-ci doit au Liban à titre de réparations. Notons que le ministre Obeid a contacté samedi au téléphone son homologue syrien, Farouk el-Chareh, en vue de coordonner les positions des deux pays.
Il y a deux dossiers brûlants qui ne manqueront pas d’être évoqués lors de la réunion des ministres arabes des AE : la démission du Premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, et la représentativité de la délégation irakienne qui participera à la session.
Selon des sources diplomatiques à Beyrouth, l’affaire de la démission de M. Abbas est d’autant plus grave que l’Autorité palestinienne perd de ce fait l’appui américain et international. Les pressions américaines ne se limiteront donc pas au dossier irakien, et les États-Unis ont d’ores et déjà demandé à l’Égypte de reprendre langue avec le Hamas en vue de préserver la trêve israélo-palestinienne. Le gouvernement égyptien a été également chargé de convaincre Yasser Arafat de l’inanité de sa politique qui entrave l’application de la « feuille de route ».
Quel comportement adopteront les membres de la Ligue à l’égard de la délégation officielle irakienne ? Les sources susmentionnées indiquent à ce sujet que les contacts se poursuivent entre les pays arabes pour arriver à une formule consistant à écouter le mot de la délégation irakienne sans lui permettre toutefois de participer aux débats qui suivront. On considère en effet que le gouvernement provisoire à Bagdad ne représente pas le peuple irakien dans la mesure où il est le résultat de l’occupation américaine. Les sources diplomatiques à Beyrouth s’étonnent ainsi du fait que la Jordanie, les EAU, Qatar et Oman aient déjà reconnu la délégation irakienne qui participera à la réunion de la Ligue, sans même attendre le résultat des concertations qui auront lieu ce soir et qui permettraient d’aboutir à une attitude commune vis-à-vis de cette question.
Khalil FLEYHANE
Le chef de la diplomatie, Jean Obeid, doit arriver aujourd’hui au Caire pour participer à la 120e réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. À cette occasion, et en marge des travaux de la Ligue, M. Obeid s’entretiendra à plusieurs reprises avec le secrétaire général Amr Moussa en vue du règlement de la crise libano-libyenne, née des attaques virulentes, dont...
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