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Dossier régional - Manifestations de solidarité avec Ahmed Yassine à Saïda Nasrallah et Berry accusent Washington d’encourager Israël

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et le chef du Parlement, Nabih Berry, ont tous deux estimé que la tentative israélienne d’éliminer le leader du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, n’aurait pas été possible sans l’accord des États-Unis.
Le Premier ministre israélien, Ariel « Sharon n’aurait jamais osé prendre pour cible une si importante figure islamique et un important symbole du jihad, sans un soutien américain absolu », a déclaré sayyed Nasrallah dans un communiqué publié hier par la formation chiite. « Il n’aurait pas non plus été possible sans l’indifférence des pays du monde et le silence total de la plupart des régimes arabes face à ce qui se passe en Palestine occupée », a-t-il ajouté.
Selon le responsable du Hezbollah, cet attentat manqué « doit faire sortir la nation arabe de sa torpeur ». « Notre nation, peuples et gouvernements, est appelée à prendre des positions courageuses et historiques pour protéger le peuple palestinien et ses forces résistantes, qui sont l’espoir pour la libération de la Palestine », a dit sayyed Nasrallah.
« La poursuite ou non par Sharon de sa politique de liquidations et de meurtres dépendra de la réaction de notre nation », a-t-il prévenu. De son côté, le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a donné hier à Msayleh un déjeuner en l’honneur du chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, a dénoncé le raid israélien contre cheikh Yassine, estimant qu’il a « enterré » la « feuille de route ». « Aujourd’hui, après la tentative d’assassinat du dirigeant du Hamas, le plan de paix a été enterré », a déclaré M. Berry, lors d’un rassemblement au Liban-Sud. À l’instar de sayyed Nasrallah, il a estimé que les attaques israéliennes contre les Palestiniens « bénéficient d’un encouragement américain, notamment par le biais de garanties financières accordées par l’Administration américaine à Israël ».
Des mouvements de protestation contre la tentative d’assassinat de cheikh Yassine ont été également organisés au Liban-Sud.
Des ulémas musulmans et des formations islamistes libanaises et palestiniennes ont manifesté à Saïda leur solidarité avec le chef spirituel du Hamas.
À l’appel du mufti du Liban-Sud, cheikh Mohammed Salim Jalaleddine, plusieurs dizaines de religieux musulmans se sont réunis dans la mosquée Zaatari à Saïda. « Le raid contre cheikh Yassine vise l’islam. Israël doit disparaître car c’est un État raciste », a déclaré cheikh Ahmed Zein, dans un discours prononcé lors du sit-in.
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et le chef du Parlement, Nabih Berry, ont tous deux estimé que la tentative israélienne d’éliminer le leader du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, n’aurait pas été possible sans l’accord des États-Unis.Le Premier ministre israélien, Ariel « Sharon n’aurait jamais osé prendre pour cible une si importante figure...