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AFFAIRE SADR - Quatre diplomates libyens ont quitté hier Beyrouth La Ligue arabe propose au Liban une médiation avec Tripoli

La Ligue arabe est intervenue hier pour proposer à Beyrouth une médiation avec Tripoli, qui a rapatrié hier ses diplomates après avoir décidé de fermer sa représentation diplomatique au Liban, pour protester contre les virulentes critiques qui lui ont été adressées par le chef du Parlement, Nabih Berry, et le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, dans l’affaire de l’imam Moussa Sadr.
Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a pris contact avec le chef de la diplomatie, Jean Obeid, pour lui proposer sa médiation et le prier de donner une réponse favorable à sa requête lors de la conférence ministérielle arabe qui se tiendra mardi et mercredi prochains au Caire. Dans une déclaration à la presse dans la capitale égyptienne, rapportée par l’AFP, M. Moussa a indiqué qu’il s’était également entretenu dans le même but avec le ministre libyen des Affaires étrangères, Abdel Rahman Chalgham, précisant qu’il tentait d’organiser une rencontre entre les deux hommes en marge de la conférence ministérielle de la Ligue arabe, « dans l’espoir de surmonter le problème ».
Mais M. Obeid a fait savoir à son interlocuteur que « le Liban n’accepterait pas moins que la vérité sur le sort de l’imam Moussa Sadr », disparu avec deux de ses compagnons lors d’un voyage en Libye en 1978.
L’affaire de la disparition de l’imam Sadr a été également évoquée en Conseil des ministres, le président Émile Lahoud ayant affirmé que cette question continuera de figurer en tête des priorités de l’État.

Le départ des diplomates
Plus tôt dans la journée, quatre diplomates libyens avaient quitté Beyrouth en direction de Tripoli, via la Syrie, sans que les petits-fils de cheikh Mohammed Yaacoub, qui accompagnait l’imam Sadr en Libye, ne parviennent à leur fin.
Brandissant des portraits du fondateur d’Amal et armés d’œufs, de tomates et de pommes pourries, les jeunes gens et quelques dizaines de partisans de l’imam disparu ont attendu en vain pendant près de deux heures le passage des diplomates libyens au poste-frontière de Masnaa, avant d’être dispersés par la police, qui les a convaincus que le convoi n’emprunterait pas ce trajet.
Le chargé d’affaires libyen, Hussein Charif, joint par téléphone alors qu’il se trouvait à Masnaa, a indiqué à l’AFP qu’il regrettait de quitter le Liban. « Mais je suis contraint de le faire car nous ne pouvons plus supporter tout ce mal qui nous est fait », a-t-il ajouté.
La Ligue arabe est intervenue hier pour proposer à Beyrouth une médiation avec Tripoli, qui a rapatrié hier ses diplomates après avoir décidé de fermer sa représentation diplomatique au Liban, pour protester contre les virulentes critiques qui lui ont été adressées par le chef du Parlement, Nabih Berry, et le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, dans...