Après le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Javier Solana, c’est au tour de l’émissaire spécial russe pour le processus de paix au Moyen-Orient, Andreï Vdovine, de plaider à Beyrouth en faveur d’une réactivation de «la feuille de route » et d’un retour des Palestiniens et des Israéliens à l’esprit et à la lettre de ce plan de paix.
L’émissaire russe a lancé un appel en ce sens au terme d’un entretien matinal, au palais Bustros, avec le chef de la diplomatie, Jean Obeid.
Les deux responsables ont passé en revue la situation dans la région et les moyens de sortir du cycle de violence, aussi bien dans les territoires palestiniens qu’en Irak. L’entretien s’est déroulé en présence du secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères Naji Abi Assi, du directeur du bureau du ministre Gebrane Soufane, et de l’ambassadeur de Russie Boris Bolotine.
« Ce qui nous préoccupe le plus, c’est que la situation se développe dans la région de manière dramatique et tragique au détriment du seul projet international qui ouvre la voie à une solution pacifique, à savoir la “feuille de route” établie par le quartette », formé des États-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et de l’Onu, a indiqué M. Vdovine, avant de souligner la nécessité de « multiplier les efforts pour mettre fin à la vague de terrorisme et de violence qui déferle sur la région ».
Il a également plaidé en faveur d’un rétablissement du dialogue politique pour parvenir à un règlement « global et juste au Moyen-Orient ». Selon lui, les Palestiniens et les Israéliens doivent de nouveau s’engager à appliquer la « feuille de route ». M. Vdovine, qui a eu plus tard un entretien avec le ministre de l’Information Michel Samaha, a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le plan de paix israélo-palestinien « doit être mis en œuvre ». « C’est sur ce point que nous insistons dans tous nos contacts », a-t-il soutenu.
Débloquer les volets
libanais et syrien
L’émissaire russe a en outre estimé qu’un règlement doit dans le même temps prévoir un déblocage des deux volets libanais et syrien des négociations de paix avec Israël, sur base des principes de la conférence de Madrid, des résolutions internationales et de l’initiative arabe de paix. Il a fait état d’idées qui mûrissent à ce niveau, mais sans donner davantage de détails, précisant que ces idées seront discutées lors d’une réunion que le quartette sera appelé à tenir au cours de ce mois. « Nous pensons qu’il est nécessaire de dynamiser le rôle de la communauté internationale et plus particulièrement du quartette. Aussi, examinons-nous la possibilité de convoquer une réunion de cet organisme au niveau ministériel, d’autant que toute réunion de ce genre contribue sensiblement à l’élaboration de solutions », a-t-il fait valoir.
Il a mis en garde contre un regain de tension à la frontière libano-israélienne, appelant « toutes les parties concernées » à faire preuve de retenue et à éviter le recours à la force.
Le ministre sri lankais
des AE chez Obeid
Au terme de son entretien avec l’émissaire russe, M. Obeid a reçu son homologue sri lankais, Tyronne Fernando, avec qui il a passé en revue les relations bilatérales. Le ministre sri lankais a affirmé avoir également débattu avec M. Obeid de l’avenir du groupe des pays non alignés dont le Liban et le Sri Lanka font partie. Il a appelé la communauté internationale à avoir un rôle plus actif pour instaurer la paix au Moyen-Orient et dans les zones toujours déchirées par des conflits dans le monde, avant de rappeler que son pays souffre du terrorisme.
M. Fernando, qui effectue une visite de travail à Beyrouth a en outre indiqué qu’il a examiné avec son homologue libanais « certains problèmes » auxquels les 80 000 ressortissants sri lankais au Liban sont confrontés. « Je vais également les soulever demain (aujourd’hui) avec le ministre du Travail, Assaad Hardane, et le président » Émile Lahoud, a-t-il ajouté.
L’émissaire russe a lancé un appel en ce sens au terme d’un entretien matinal, au palais Bustros, avec le chef de la diplomatie, Jean Obeid.
Les deux responsables ont passé en revue la situation dans la région et les moyens de sortir du cycle de violence, aussi bien dans les territoires palestiniens qu’en Irak. L’entretien s’est déroulé en présence du secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères Naji Abi Assi, du directeur du bureau du ministre Gebrane Soufane, et de l’ambassadeur de Russie Boris Bolotine.
« Ce qui nous préoccupe le plus, c’est que la situation se développe dans la région de manière dramatique et tragique au détriment du seul projet international qui ouvre la voie à une solution pacifique, à savoir la “feuille de route” établie par le quartette », formé des États-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et de l’Onu, a indiqué M. Vdovine, avant de souligner la nécessité de « multiplier les efforts pour mettre fin à la vague de terrorisme et de violence qui déferle sur la région ».
Il a également plaidé en faveur d’un rétablissement du dialogue politique pour parvenir à un règlement « global et juste au Moyen-Orient ». Selon lui, les Palestiniens et les Israéliens doivent de nouveau s’engager à appliquer la « feuille de route ». M. Vdovine, qui a eu plus tard un entretien avec le ministre de l’Information Michel Samaha, a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le plan de paix israélo-palestinien « doit être mis en œuvre ». « C’est sur ce point que nous insistons dans tous nos contacts », a-t-il soutenu.
Débloquer les volets
libanais et syrien
L’émissaire russe a en outre estimé qu’un règlement doit dans le même temps prévoir un déblocage des deux volets libanais et syrien des négociations de paix avec Israël, sur base des principes de la conférence de Madrid, des résolutions internationales et de l’initiative arabe de paix. Il a fait état d’idées qui mûrissent à ce niveau, mais sans donner davantage de détails, précisant que ces idées seront discutées lors d’une réunion que le quartette sera appelé à tenir au cours de ce mois. « Nous pensons qu’il est nécessaire de dynamiser le rôle de la communauté internationale et plus particulièrement du quartette. Aussi, examinons-nous la possibilité de convoquer une réunion de cet organisme au niveau ministériel, d’autant que toute réunion de ce genre contribue sensiblement à l’élaboration de solutions », a-t-il fait valoir.
Il a mis en garde contre un regain de tension à la frontière libano-israélienne, appelant « toutes les parties concernées » à faire preuve de retenue et à éviter le recours à la force.
Le ministre sri lankais
des AE chez Obeid
Au terme de son entretien avec l’émissaire russe, M. Obeid a reçu son homologue sri lankais, Tyronne Fernando, avec qui il a passé en revue les relations bilatérales. Le ministre sri lankais a affirmé avoir également débattu avec M. Obeid de l’avenir du groupe des pays non alignés dont le Liban et le Sri Lanka font partie. Il a appelé la communauté internationale à avoir un rôle plus actif pour instaurer la paix au Moyen-Orient et dans les zones toujours déchirées par des conflits dans le monde, avant de rappeler que son pays souffre du terrorisme.
M. Fernando, qui effectue une visite de travail à Beyrouth a en outre indiqué qu’il a examiné avec son homologue libanais « certains problèmes » auxquels les 80 000 ressortissants sri lankais au Liban sont confrontés. « Je vais également les soulever demain (aujourd’hui) avec le ministre du Travail, Assaad Hardane, et le président » Émile Lahoud, a-t-il ajouté.
Après le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Javier Solana, c’est au tour de l’émissaire spécial russe pour le processus de paix au Moyen-Orient, Andreï Vdovine, de plaider à Beyrouth en faveur d’une réactivation de «la feuille de route » et d’un retour des Palestiniens et des Israéliens à l’esprit et à la lettre de ce plan...
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