Le Parlement palestinien tranchera demain entre les deux hommes forts Abbas évite le choc avec Arafat et exclut le recours à la force contre les radicaux (Photo)

La crise subsistait hier entre le dirigeant palestinien Yasser Arafat et son Premier ministre Mahmoud Abbas, malgré le discours apaisant de celui-ci devant le Parlement. Tout en admettant l’existence de « problèmes » avec M. Arafat sur le contrôle des services de sécurité, M. Abbas s’est borné à souhaiter qu’ils soient réglés. Abou Mazen a également souligné avec force la prééminence de Abou Ammar sur le plan constitutionnel, le qualifiant de « président légitime » et de « leader historique » du peuple palestinien, excluant par la même occasion le recours à la force contre les radicaux. Mais sur le fond, rien n’est encore réglé entre les deux hommes. En fait, le véritable débat sur la crise entre eux devrait se dérouler demain, lors d’une session à huis clos du Parlement palestinien. Parallèlement, le processus de négociations avec Israël restait dans une impasse totale, le ministre israélien des AE, Sylvan Shalom, qualifiant de « très graves » les déclarations de M. Abbas et menaçant à nouveau de bannissement Yasser Arafat.