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Le « dur » de l’écran disparaît à 81 ans Charles Bronson, un justicier au grand cœur(photo)

L’acteur Charles Bronson, spécialisé dans les rôles de « durs », comme dans Les Sept mercenaires ou Les 12 salopards, est décédé à Los Angeles à l’âge de 81 ans, ont rapporté les médias américains.
Bronson est décédé d’une pneumonie au centre médical Cedars-Sinai, ont précisé ces sources, citant l’agent de l’acteur. Victime de la maladie d’Alzheimer, la star du film d’action et de guerre des années 60 et 70 était dans un état critique depuis plusieurs jours, selon CNN.
Né Charles Buchinski le 3 novembre 1921 à Ehrenfeld (Pennsylvanie) dans une famille d’immigrés lituaniens, onzième de 15 enfants, Charles Bronson avait commencé par travailler dans les mines de charbon, entre 16 et 21 ans, aux côtés de ses frères, pour subvenir aux besoins de la famille. Durant la Seconde Guerre mondiale, mobilisé en 1943, il combat les Japonais dans le Pacifique à bord d’un bombardier. Rendu à la vie civile, il fait pendant deux ans du théâtre en amateur à Philadelphie avant de décrocher des petits rôles à Hollywood, notamment aux côtés de Gary Cooper dans You are in the Navy, Now (1951). Six ans plus tard, Roger Corman lui donne la vedette dans Mitraillette Kelly.
Son visage aux traits rudes et burinés lui avait valu de nombreux rôles de « durs » au cinéma, comme dans Les Sept mercenaires (1960), remake de John Sturges des Sept samouraïs d’Akira Kurosawa, La Grande évasion (1963), du même réaliseur, ou Les 12 salopards (1967) de Robert Aldrich.
En Europe, l’acteur américain devint une vedette du box-office avec son rôle de tueur à gages dans Il était une fois dans l’Ouest (1968), Western-spaghetti du cinéaste italien Sergio Leone, et dans Adieu l’ami de Jean Herman, aux côtés d’Alain Delon. L’un de ses rôles les plus marquants fut également celui du Justicier dans la ville (1974), de Michael Winner.
Bronson aurait évité volontairement des rôles plus nuancés, préférant des caractères taillés d’une pièce, selon le Washington Post.
« Si vous voyez de la faiblesse chez le héros, vous lui portez atteinte dans son identité, a-t-il expliqué un jour au journal. Vous enlevez quelque chose aux gosses, la génération suivante, vous l’empêchez d’avoir quelque chose à admirer. »
Contrairement à son image soigneusement entretenue de « dur », Bronson était connu dans sa vie privée comme un homme aimable, dont le violon d’Ingres fut la peinture, a rapporté le New York Times. De son physique légendaire, il aurait dit un jour : « Je pense que je ressemble à une carrière de roc qu’on a dynamité. »
Bronson fut marié trois fois. Son premier mariage avec Harriet Tendler s’est terminé par un divorce. Il fut ensuite marié à l’actrice britannique Jill Ireland, plusieurs fois sa partenaire à l’écran, de 1968 jusqu’à sa mort en 1990. Outre sa troisième épouse, Kim Weeks, Bronson laisse quatre enfants, deux beaux-enfants et deux petits-enfants, selon le Times.
L’acteur Charles Bronson, spécialisé dans les rôles de « durs », comme dans Les Sept mercenaires ou Les 12 salopards, est décédé à Los Angeles à l’âge de 81 ans, ont rapporté les médias américains.Bronson est décédé d’une pneumonie au centre médical Cedars-Sinai, ont précisé ces sources, citant l’agent de l’acteur. Victime de la maladie d’Alzheimer, la...