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Les impressions, prises au vif, de l’impératrice vietnamienne et du président du jury(PHOTO)

De passage pour la première fois au Liban, l’impératrice Vinh Thui, épouse de feu Bao Daï, dernier empereur de l’actuel Vietnam, aux côtés de François Luciani, réalisateur français de séries télévisées, président du jury de la deuxième édition du Festival du film de Deir el-Qamar, au cours duquel le jury a sélectionné et récompensé des films universitaires libanais.
Répondant à l’invitation, elle a assisté à la création officielle de la Fondation pour la francophonie, instituée par Élie Hatem. Et pour cause : d’origine française, l’impératrice rencontre Bao Daï pendant son exil français et ils se marient en 1972.
Depuis le décès de son mari, en 1997, l’impératrice se consacre, depuis Paris où elle réside, « à la comunauté vietnamienne ».
« Fête du Printemps, conférences, voyages, je me consacre à la préservation du patrimoine de mon peuple et à la mémoire de mon mari », confie-t-elle lors d’un court entretien téléphonique happé entre deux rendez-vous.
Résolument chrétienne, l’impératrice a visité certains lieux saints du pays, comme ceux de Rafqa et de Charbel : « J’ai été très heureuse d’aller à la rencontre du peuple libanais et de découvrir la beauté de sa culture et de ses paysages. »
Quant à François Luciani, enfant chéri du service public français, il a répondu à l’invitation de Paul Tabet, président de la Fondation Beaumarchais, et de Gabriel Boustani, producteur libanais et également membre du jury.
Réalisateur des séries télévisées les plus suivies, comme Les filles du maître de chai, pour n’évoquer que la plus récente, ses deux dernières trouvailles font partie des grilles de programme d’Arte et de France 2 : L’Algérie des chimères (2000) et L’Adieu, toutes deux centrées sur l’ancienne colonie française, explorée de 1830 à 1870 et de 1960 à 1962.
« Ce sujet délicat en France a été bien reçu par les spectateurs, explique-t-il. Il faut dire que j’ai voulu m’attarder sur des questions rarement évoquées, comme celles des harkis, et le public a été satisfait d’apprendre quelque chose. »
Le secret de la réussite, immense il faut bien le dire, de ces séries, paraît simple : « Ce qui m’intéresse, c’est le lien avec le présent, explique-t-il, et une certaine manière de parler de la France d’aujourd’hui. Mes films n’en sont pas pour autant historiques, je laisse les spécialistes s’en charger. »
François Luciani, qui se prépare à tourner un long-métrage et son prochain film télévisé, intitulé L’homme qui venait d’ailleurs, a endossé « avec beaucoup de plaisir » sa panoplie de président de jury de films universitaires : « Ceux-ci m’ont rappelé avec nostalgie mes débuts et l’indulgence ferme qui s’ensuit. »
De passage pour la première fois au Liban, l’impératrice Vinh Thui, épouse de feu Bao Daï, dernier empereur de l’actuel Vietnam, aux côtés de François Luciani, réalisateur français de séries télévisées, président du jury de la deuxième édition du Festival du film de Deir el-Qamar, au cours duquel le jury a sélectionné et récompensé des films universitaires...