Par ailleurs, les partisans de l’imam Moussa Sadr ont réclamé au gouvernement libanais d’engager des poursuites judiciaires contre le dirigeant libyen Moammar Kadhafi. « Nous accusons les autorités, notamment le gouvernement libanais, de laxisme dans l’affaire de libération de l’imam et nous lui demandons d’engager des poursuites contre les autorités libyennes qui le détiennent devant les tribunaux internationaux spécialisés », affirme un communiqué signé des Partisans de l’imam Sadr.
Les partisans du chef chiite souhaitent que le procureur général de la République libanaise se saisisse du dossier et entame des poursuites judiciaires contre la Libye, « afin de démasquer les ravisseurs de l’imam Sadr et de ses deux compagnons ». Rappelons qu’en août 1999, la sœur de l’imam, Rabab Sadr, avait indiqué disposer d’informations de « services de renseignements » selon lesquelles son frère était toujours en vie, et qu’il était emprisonné en Libye.
Faisant porter aux autorités libyennes « la responsabilité de l’enlèvement de l’imam Sadr et de ses deux compagnons (...) qui ont disparu sur les ordres personnels de Kadhafi », les Partisans de l’imam accusent même le colonel libyen, « après avoir débité des mensonges pendant 24 ans », d’avoir « lui-même avoué en 2002 que l’imam Sadr avait été tué en Libye ».
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