M. Chirac a profité de cette occasion pour réitérer la position française favorable à une inclusion des volets libanais et syrien, en équilibre avec le volet palestinien, dans la « feuille de route » destinée à conduire à la paix dans la région.
Certes, ont souligné des responsables cités par notre correspondant Khalil Fleyhane, cette position n’est pas nouvelle et le président français va encore la réaffirmer lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies, qui doit s’ouvrir le 16 septembre à New York.
Il n’en reste pas moins, ajoute-t-on de mêmes sources, que le Liban apprécie cette attitude de la France, dont le message s’adresse en premier lieu aux États-Unis, pour lesquels le dossier palestinien demeure prioritaire.
Beyrouth espère que le président américain George W. Bush et les autres parties prenantes du quartette international (États-Unis, Union européenne, Russie et Onu), qui ont mis au point la « feuille de route », finiront par entendre l’appel de M. Chirac, qui se fonde sur le principe selon lequel pour qu’une paix au Proche-Orient soit durable, il faut qu’elle soit globale.
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