Électricité - amendes et prison pour les contrevenants Allégement sensible du rationnement, mais le problème de fond persiste

Une fois réglés les problèmes immédiats de financement, l’Électricité du Liban (EDL) a décidé de lever le rationnement du courant à Beyrouth et de l’alléger sensiblement dans l’ensemble des régions libanaises.
Il s’agit là d’une éclaircie tout à fait provisoire dont, réaliste comme à l’accoutumée, le ministre des Finances, Fouad Siniora, n’a pas été dupe.
En effet, il a estimé que le nouvel emprunt qui sera consenti à l’EDL jeudi prochain constitue « une nouvelle dette que les Libanais devront supporter », rappelant que « les prêts consentis à l’Électricité du Liban au cours des deux dernières décennies représentent un tiers de la dette publique ».
Sur le plan judiciaire, les contrevenants à Mousseitbé, Zarif et Sanayeh ont été condamnés à des peines allant d’une amende d’un million de livres à une peine de trois mois de prison.
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