La situation politique a pris hier une nouvelle tournure en Irak, où la Hawza, la plus haute autorité religieuse chiite du pays, a lancé une mise en garde aux musulmans sunnites radicaux après l’arrestation de deux wahhabites saoudiens liés à el-Qaëda et d’un certain nombre de Fedayine de Saddam qui, selon la police irakienne, ont avoué avoir commis l’attentat sanglant de Najaf qui a coûté la vie à l’ayatollah Mohammed Baqer al-Hakim.
Calmes pendant des mois, les chiites irakiens ont exprimé hier leur colère, affluant par dizaines de milliers dans les rues de Bagdad, où la milice privée de Hakim, la Brigade Badr, est réapparue en force pour assumer des responsabilités sécuritaires, ce qui laisse craindre une prolifération de milices antagonistes.
Cette nouvelle tension a plongé le pays dans l’angoisse d’un dérapage vers la guerre civile alors même que plusieurs dignitaires religieux et responsables politiques irakiens multipliaient les appels à l’apaisement et à l’unité.
La situation politique a pris hier une nouvelle tournure en Irak, où la Hawza, la plus haute autorité religieuse chiite du pays, a lancé une mise en garde aux musulmans sunnites radicaux après l’arrestation de deux wahhabites saoudiens liés à el-Qaëda et d’un certain nombre de Fedayine de Saddam qui, selon la police irakienne, ont avoué avoir commis l’attentat sanglant de...
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