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Pédagogie - Le ministre de l’Éducation fait état d’une « dérive » concernant l’enseignement supérieur Jisr s’engage à résoudre le problème de la prolifération d’universités

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Samir Jisr, s’est engagé à résoudre le problème de la prolifération d’universités au Liban, soulignant la nécessité de préserver le niveau de l’éducation dans le pays.
M. Jisr a tenu ces propos, lors d’un meeting oratoire à Tripoli, organisé à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de de l’Association islamique de la réforme. Ont assisté à la cérémonie, outre M. Jisr, qui représentait le chef du gouvernement Rafic Hariri, le ministre des Travaux publics et du Transport Néjib Mikati, délégué par le chef de l’État, le général Émile Lahoud, M. Mohammed Safadi député du Liban-Nord, le mufti du Liban-Nord, Taha Sabounji, ainsi que des représentants du mufti de la République et du vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikhs Mohammed Rachid Kabbani et Abdel Amir Kabalan, et du ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid.
Dans son allocution, M. Jisr a rappelé qu’un grand nombre d’universités et d’instituts supérieurs ont été autorisés, faisant état d’une « certaine dérive à ce niveau, puisque les conditions nécessaires à l’octroi de ces autorisations n’ont pas été respectées ».
Estimant que c’est le niveau élevé des étudiants libanais qui constitue la véritable richesse du pays, le ministre a promis de mettre fin à « la désinvolture » avec laquelle le dossier de l’ouverture d’établissements pédagogiques a été traité. « Je ne suis pas dans l’absolu contre l’octroi de permis à de nouvelles universités, mais il faut impérativement tenir compte des conditions posées par la loi, notamment en ce qui concerne l’espace prévu pour chaque étudiant et le niveau académique de l’établissement et de ses enseignants », a déclaré le ministre.
Pour lui, la solution idéale serait d’obliger les instituts et les universités qui ont moins de cinquante ans d’âge à jumeler avec de grands établissements pédagogiques étrangers. « Nous n’excluons pas non plus le recours à des sociétés internationales d’accréditation pour nous assurer de la conformité des conditions d’octroi des permis aux lois en vigueur », a assuré M. Jisr, avant d’insister sur le fait que l’ouverture d’établissements pédagogiques sans permis entraîne des poursuites judiciaires.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Samir Jisr, s’est engagé à résoudre le problème de la prolifération d’universités au Liban, soulignant la nécessité de préserver le niveau de l’éducation dans le pays.M. Jisr a tenu ces propos, lors d’un meeting oratoire à Tripoli, organisé à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de de...