M. Hariri a pu constater l’ampleur des dégâts causés par la triple explosion et a écouté les explications des responsables.
Le chef du gouvernement a qualifié l’acte de « criminel » et d’« injustifiable ». « Il s’agit d’une zone d’habitations, où vivent des musulmans, des citoyens appartenant à la communauté des pays arabes et certains étrangers qui travaillent dans des établissements privés. Il s’agit d’un acte de dément que tout le monde, de l’Arabie saoudite aux quatre coins du monde arabo-islamique, condamne et qualifie de terroriste », a-t-il insisté.
Interrogé sur les efforts internationaux pour prendre les mesures nécessaires face à la menace terroriste, M. Hariri a répondu : « Les efforts internationaux sont en train d’être déployés. Mais il existe sans conteste une lutte entre le bien et le mal. Un combat entre ceux qui militent en faveur d’un islam international, respecté, juste et modéré, fierté des musulmans, et un petit groupe de gens qui veulent donner une tout autre image de l’islam : celle du meurtre, du terrorisme et de la destruction (...). »
Par ailleurs, le Premier ministre a rencontré le ministre saoudien de la Défense, l’émir Sultan ben Abdel Aziz, avec qui il a évoqué les derniers développements sur la scène régionale.
Samedi, M. Hariri avait commencé son séjour par une série de visites de condoléances. Il doit poursuivre aujourd’hui ses réunions avec les responsables saoudiens.
Plusieurs personnalités ont condamné, de leur côté, le triple attentat de Ryad, parmi lesquels le chef du Parti socialiste progressiste, le député Walid Joumblatt, le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun et le député Abbas Hachem.
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