Administration Tabbarah envisage de nouvelles mesures de sécurité dans les Palais de justice

Le nouveau Palais de justice de Saïda sera prêt en octobre, a assuré M. Bahige Tabbarah, au terme d’une tournée dans le chef-lieu du Liban-Sud.
Le ministre de la Justice a effectué cette tournée pour s’informer de l’évolution des travaux de construction de ce bâtiment, entamés il y a six ans, et s’enquérir des raisons du retard dans leur achèvement. « J’ai voulu commencer par Saïda pour me renseigner auprès des magistrats et des responsables des difficultés et des problèmes qu’ils rencontrent, afin de tenter de les régler », a-t-il déclaré à la presse, avant de rappeler que c’est dans cette ville que quatre magistrats, Hassan Osman, Assem Abou Daher, Walid Harmouche et Imad Chéhab, avaient été assassinés il y a près de quatre ans. « Si l’on veut rendre hommage à la mémoire de ces magistrats, ce n’est pas seulement en gardant leur souvenir vivant dans nos cœurs ou en accélérant l’enquête relative à leur assassinat, mais en tirant les leçons de cet incident douloureux, c’est-à-dire en trouvant les solutions qui éviteront une répétition de ce genre d’événements », a ajouté M. Tabbarah.
Il a déploré le retard dans la construction du nouveau Palais de justice de Saïda et rappelé que le projet avait été lancé, il y a six ans. « Le principal objectif de la visite est d’essayer de déterminer les raisons de ce retard, de prendre connaissance de l’évolution des travaux et de nous enquérir auprès du président du CDR, Jamal Itani, des étapes qui restent à accomplir avant que les tribunaux ne puissent emménager dans le nouveau bâtiment », a-t-il dit.
Au terme d’une réunion avec M. Itani, le ministre de la Justice devait assurer que les locaux seront prêts en octobre prochain, soit au terme des vacances judiciaires.
Interrogé ensuite au sujet des mesures qui peuvent être prises dans les Palais de justice pour assurer leur sécurité, il a déclaré : « J’ai de nombreuses idées que j’ai l’intention d’examiner avec les responsables de la sécurité de ces lieux, afin que le maintien de l’ordre ne se limite pas à la fouille des avocats. Ce ne sont sûrement pas les avocats et les magistrats qui causent ces incidents. »
M. Tabbarah devait déposer une couronne de fleurs au pied du monument dédié à la mémoire des quatre juges, au terme d’une réunion avec les magistrats de Saïda.