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Bkerké - Le vice-président de la Chambre a été reçu hier par le patriarche maronite Ferzli : Il faut distinguer entre les positions de Sfeir et celles de Kornet Chehwane(photo)

Le vice-président de la Chambre Élie Ferzli a estimé hier qu’il était « nécessaire de faire la différence entre les positions du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, concernant la question stratégique régionale, et plus précisément les relations libano-syriennes, et celles des Libanais entre eux concernant le rôle et la pratique du pouvoir ».
« Nous ne pouvons faire le lien en permanence entre les pratiques quotidiennes sur la scène interne et la vision stratégique de Bkerké, qui appartient à toutes les fractions de la société libanaise », a indiqué M. Ferzli, qui a été reçu hier par le patriarche Sfeir, avec qui il a évoqué les derniers développements sur les scènes locale et régionale.
« La position du Rassemblement de Kornet Chehwane ne concerne que lui. Elle se rapporte à la pratique du pouvoir. Il s’agit d’une question qui oppose Kornet Chehwane aux autorités constitutionnelles. Pour sa part, le patriarche, lorsqu’il s’exprime sur des questions d’ordre régional, il le fait à partir de sa vision stratégique des choses, parce qu’il est concerné par la stratégie régionale », a poursuivi le vice-président de la Chambre.
M. Ferzli a en outre indiqué qu’« à chaque fois qu’il se rend à Bkerké, il sent une unité des rangs derrière » cette instance. « La logique de Bkerké ne peut qu’accorder la priorité aux intérêts supérieurs du Liban, en vue de l’unité de ses fils. Il met l’accent sur cette unité pour préserver les particularités de la réalité libanaise, c’est-à-dire celle de toutes les fractions de la société libanaise », a-t-il poursuivi.
Revenant à la charge, il a ajouté : « Bkerké cherche à préserver les particularités de tous les segments de la société libanaise, pour préserver les principes du régime de démocratie parlementaire, qui repose sur l’idée de la transparence et de l’alternance au pouvoir. »
Le vice-président de la Chambre a en outre indiqué que la rencontre avec le patriarche maronite avait permis d’évoquer la situation au plan régional. « Les points de vue du patriarche sont opportunes concernant l’analyse de la situation au plan régional », a-t-il souligné, avant de rendre hommage à la dernière déclaration de Mgr Sfeir à l’AFP, concernant la nécessité de ne pas se séparer de la Syrie dans la mésentente. « Cette position est importante dans les circonstances actuelles. Le rôle du Liban et des chrétiens libanais est de protéger le flanc ouest de la Syrie, parce que le Liban et la Syrie sont tous les deux concernés par les développements, selon une même logique et dans l’intérêt commun », a-t-il conclu.
Le patriarche maronite a ensuite reçu plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles l’ancien ministre Joseph Chaoul.
Le vice-président de la Chambre Élie Ferzli a estimé hier qu’il était « nécessaire de faire la différence entre les positions du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, concernant la question stratégique régionale, et plus précisément les relations libano-syriennes, et celles des Libanais entre eux concernant le rôle et la pratique du pouvoir ». « Nous ne pouvons...