Un but et un seul, pour la tournée proche-orientale du haut représentant de l’Union européenne, qui a fait escale hier à Beyrouth : convaincre les capitales arabes d’adopter sans réserves la « feuille de route » du quartette destinée au règlement du conflit israélo-palestinien. Et Javier Solana veut tellement bien faire, et mieux faire (que Colin Powell, qui l’a précédé à Beyrouth il y a 13 jours), qu’il s’est lancé publiquement dans une véritable démonstration mathématique. Et le thèorème auquel il a abouti est le suivant : Le Liban« soutient d’une manière constructive et positive la “feuille de route” ».
Sauf que Javier Solana a oublié l’attachement de Beyrouth à la concomitance des volets libanais et syrien, et a totalement sous-estimé la détermination des Libanais, pour une fois unanimement d’accord avec leurs dirigeants, à refuser toute idée d’implantation des réfugiés palestiniens. Résultat : des sources officielles proches de Baabda ont estimé qu’il est « bien prématuré de se prononcer officiellement sur la “feuille de route” ».
Ainsi, plutôt que de suivre le conseil d’ami (même s’il est un peu opportun) de l’UE, le Liban a préféré, encore une fois, s’arc-bouter sur ses « constantes ».
Un but et un seul, pour la tournée proche-orientale du haut représentant de l’Union européenne, qui a fait escale hier à Beyrouth : convaincre les capitales arabes d’adopter sans réserves la « feuille de route » du quartette destinée au règlement du conflit israélo-palestinien. Et Javier Solana veut tellement bien faire, et mieux faire (que Colin Powell, qui l’a...
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