Après un long silence, dû d’abord à une campagne en règle menée tambour battant par les milieux du pouvoir puis au séisme politico-militaire qui a frappé la région, Kornet Chehwane a refait surface hier, à l’occasion de ses deux ans d’existence. Réuni chez le patriarche Sfeir, qui fêtait pour sa part son 83e anniversaire, KC s’est livré à une diatribe plus sévère que jamais contre les dirigeants, les accusant d’avoir conduit le pays à « l’impasse ».
Sur l’air du « je vous l’avais dit », le rassemblement a égréné dans un communiqué-fleuve les occasions ratées par le pouvoir pour instaurer un dialogue authentique avec l’opposition, affermir la démocratie et obtenir une rectification du cours des relations avec la Syrie. De sorte qu’aujourd’hui, après les événements dévastateurs d’Irak, on en est arrivé au point où l’État libanais doit se soumettre, non sans « embarras », à des « diktats de l’étranger » le sommant de faire ce qui n’a pas été fait.
Dénonçant la « faillite » des responsables, tout comme « leur tentative désespérée » de faire croire que rien n’a changé, KC en conclut que « le changement est devenu urgent ». Pas un coup d’État, mais un « retour » à Taëf.
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Après un long silence, dû d’abord à une campagne en règle menée tambour battant par les milieux du pouvoir puis au séisme politico-militaire qui a frappé la région, Kornet Chehwane a refait surface hier, à l’occasion de ses deux ans d’existence. Réuni chez le patriarche Sfeir, qui fêtait pour sa part son 83e anniversaire, KC s’est livré à une diatribe plus sévère...
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