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Actualités

Communautés Agapes politico-religieuses chez Pharaon

M. Michel Pharaon, député de Beyrouth, a donné mardi un dîner en l’honneur du patriarche grec-catholique, Grégoire III Lahham, en présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses.
Parmi les convives, citons notamment l’ancien président Élias Hraoui, le ministre de l’Information Michel Samaha, le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, les députés Marwan Farès, Bahiya Hariri, Béchara Merhej, Bassel Fleyhane, Bassem Yammout, Hagop Kassardjian, Adnane Arakji, Walid Eido, Nabil de Freige, Serge Tersarkissian, Ghazi Aridi, Atef Majdalani, le métropolite Élias Audeh, les archevêques maronite et grec-catholique de Beyrouth, Boulos Matar et Youssef Kallas, les évêques Hanna Mansour, Sélim Ghazal, Antoine Baylouni, Vartan Achkarian et Kégham Khacharian ainsi que les présidents des Ordres de la presse, Mohammed Baalbacki, et des journalistes, Melhem Karam.
Dans l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, M. Pharaon a rendu un vibrant hommage à son hôte, saluant notamment sa sagesse « qui nous inspire pour sauver le pays des dangers et des menaces qui l’entourent de toute part, et les citoyens de l’emprise des crises socioéconomiques qui menacent leur présent et leur avenir ».
Le parlementaire a ensuite souligné l’aspiration de Mgr Lahham à une Église arabe, avant d’indiquer que les Églises orientales et occidentales se réunissent pour défendre les causes légitimes et démentir la théorie du conflit des civilisations. « À l’heure des défis, nous avons énormément besoin de croire en Dieu, en la patrie et en nous-mêmes, de rester solidaires et de nous tenir loin des surenchères et des intérêts privés pour pouvoir surmonter les difficultés qui nous entourent », a ajouté M. Pharaon.
Conférence à Antélias sur la dimension nationale de l’Exhortation apostolique
Le conseil paroissial de l’évêché maronite d’Antélias et le Mouvement culturel d’Antélias ont organisé hier, au couvent Saint-Élie, une conférence ayant pour thème la dimension nationale de l’Exhortation apostolique (rendue publique lors de la visite du pape au Liban). M. Farès Souhaid, député de Jbeil, ainsi que MM. Saoud el-Mawla et Camille Menassa, membres du comité pour le dialogue islamo-chrétien, ont participé à cette conférence.
M. Issam Khalifé, professeur à l’Université libanaise et l’un des membres fondateurs du Mouvement culturel d’Antélias, a d’abord pris la parole au début de la causerie pour souligner que « l’Exhortation apostolique a affirmé que l’Église, de par sa mission et ses fonctions, ne saurait être perçue comme une fraction politique ». « Elle n’a pas de solutions techniques (aux problèmes qui se posent au pays) et elle ne saurait proposer des programmes politiques ou économiques », a déclaré M. Khalifé, qui a relevé que l’Exhortation apostolique souligne dans le même temps que les laïcs se doivent de participer à la vie politique, c’est-à-dire à l’action économique, sociale, législative, administrative ou culturelle, dans le cadre des institutions en place.
M. Souhaid a lancé le débat en soulignant que « la dimension nationale de l’Exhortation apostolique réside dans le fait que ce document invite les chrétiens et les musulmans à renforcer leur coopération dans tous les domaines pour servir la chose publique et non pas les intérêts de personnes déterminées ». « La véritable garantie pour la sauvegarde de la coexistence, a déclaré le député de Jbeil, est l’existence d’un État de droit qui œuvrerait constamment pour le maintien du dialogue et de la participation (à la vie politique). Toute législation qui n’assurerait pas la participation de tous constituerait une atteinte flagrante au pacte de coexistence. »
M. Souhaid a souligné, par ailleurs, que « le dialogue islamo-chrétien figure en tête du calendrier politique en Europe du fait de la présence de 30 millions de musulmans dans les pays de la Communauté européenne ». Après avoir relevé que le monde est le théâtre d’« une réorganisation politique et culturelle après la fin de la guerre froide, d’une part, et les attentats du 11 septembre et la guerre en Irak, d’autre part », le député de Jbeil a déclaré que dans un tel contexte, « les Libanais s’emploient à consolider la coexistence islamo-chrétienne ».
De son côté, M. Saoud el-Mawla a souligné qu’il est vrai que « le synode et l’Exhortation constituent un renouveau propre à l’Église catholique, mais dans le même temps, ils représentent aussi une contribution à la reconstruction du pays sur le double plan matériel et spirituel ».
Enfin, M. Menassa a souligné que « le synode maronite qui se tiendra dans les prochains jours pourrait paver la voie à la mise en application de l’Exhortation apostolique pour ce qui a trait aux volets social et religieux ». « Quant aux questions nationales dont les lacunes sont relevées chaque semaine par le patriarche (Sfeir), elles sont du ressort de l’État, mais ce dernier ne fait rien sur ce plan », a conclu M. Menassa.
M. Michel Pharaon, député de Beyrouth, a donné mardi un dîner en l’honneur du patriarche grec-catholique, Grégoire III Lahham, en présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses.Parmi les convives, citons notamment l’ancien président Élias Hraoui, le ministre de l’Information Michel Samaha, le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, les députés...