Dans une interview paraissant aujourd’hui dans le journal koweïtien al-Raï al-Aam, M. Ferzli a ajouté : « Actuellement, la situation est si mauvaise qu’une prorogation du mandat présagerait d’un état de stagnation dans le pays, indépendamment des personnes concernées. » Or, le vice-président de l’Assemblée estime que « le pays ne mérite pas du tout cela » et que, s’il y a prorogation, il n’y aurait plus aucune raison de rester au Liban. Du reste, M. Ferzli se demande ce qui justifie une telle mesure, avant de poursuivre : « En effet, il y a une guerre en Israël, et pourtant, des élections s’y déroulent ; l’Autorité palestinienne a formé un gouvernement à l’ombre de l’occupation israélienne. Même en Irak, où l’on vient de sortir d’un conflit, on songe à l’organisation d’un scrutin. Qu’est-ce qui nous empêche donc d’entreprendre une élection présidentielle ? » s’est demandé M. Ferzli.
En réponse à une question concernant la proposition du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, de reporter toutes les échéances électorales, présidentielle, législatives et municipales, le vice-président de la Chambre a déclaré : « Je suis certain que sayyed Nasrallah a fait cette suggestion pour éviter des conflits autour de ces questions, et non par désir implicite de proroger le mandat du chef de l’État. »
Par ailleurs, M. Ferzli a confirmé « la mort du gouvernement actuel, mais j’ignore encore la date de son enterrement », a-t-il précisé tout en estimant qu’un fossé sépare le peuple du cabinet actuel.
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