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Commémoration - Jour II du souvenir de Karam Melhem Karam Pour le prince du roman arabe, une avenue portant son nom(photo)

Une série de recommandations ont été prises, dimanche à Deir el-Qamar, son village natal, pour perpétuer et populariser le souvenir du prince du roman arabe, Karam Melhem Karam (1903-1959).
Clôturant les manifestations marquant le centenaire de la naissance du grand homme de lettres, la Notre Dame University (NDU) a organisé dimanche dans sa branche de Deir el-Qamar deux séances commémoratives consacrées à l’évocation du souvenir du grand romancier et à sa production littéraire. La cérémonie s’est déroulée en présence des deux fils du grand romancier décédé, Melhem et Issam Karam, et de ses deux filles.
La première séance a été présidée par le président de l’Ordre de la presse, Mohammed Baalbacki, tandis que la seconde était placée sous la présidence de Mansour Eid. Une pleiade de grands noms du journalisme, du droit et de la littérature ont participé à ces évocations. Citons notamment Mme Émilie Nasrallah, ainsi que MM. Edmond Rizk, Issam Khoury, Raymond Chédid, Jamil Jabre, Émile Ramy, William Khazen, Nabih Jurdi, Mounif Moussa, Élias Nassif et Sadek Makki.
Le bâtonnier Raymond Chédid devait évoquer avec émotion le souvenir de celui qui devint son beau-père, parlant d’un portrait du romancier, de quelques ouvrages aujourd’hui épuisés et d’un encrier en porcelaine dans lequel il trempait sa plume, comme d’autant de « reliques » qu’il conserve précieusement.
Pour sa part, M. Baalbacki a parlé aussi bien du brillant journaliste qu’était Karam Karam, reflet fidèle des problèmes de son temps et dont la publication al-Assifa fut suspendue par la puissance mandataire, en raison de ses courageuses prises de position.
M. Baalbacki a également parlé de la puissance évocatrice de ses romans historiques et sociaux, qui se comparent seulement aux ouvrages de Gergi Zeidan. S’il avait vécu plus longtemps, l’écrivain, décédé dans la force de l’âge, aurait certainement attteint la notoriété d’un Néguib Mahfouz, qui a obtenu le prix Nobel, a-t-il affirmé.
Il l’a cité en affirmant : « La littérature ne nourrit pas son homme. Avez-vous jamais vu un homme de lettres arabe mourir possédant autre chose que sa chemise ? »
Au nombre des recommandations adoptées dimanche : inscrire la production littéraire de Karam Melhem Karam aux programmes scolaire et universitaire, lui dresser une statue dans une grande avenue de Beyrouth qui porterait son nom et enfin imprimer un timbre à son effigie.
La journée commémorative a été clôturée par une visite à la maison natale de Karam Karam, restaurée, qui servira de musée pour les lecteurs du grand romancier et journaliste.
Enfin, au nom de tous les présents, M. Souheil Matar, qui dirigeait les séances, a remercié MM. Ghassan et Gebran Tuéni, ainsi que la maison d’édition Dar an-Nahar pour sa décision de réimprimer l’œuvre du grand disparu.
Le mot de la journée revient à M. Melhem Karam, qui a déclaré : « C’est de son vivant que nous aurions dû, avec le peuple libanais, rendre hommage à Karam Melhem Karam. Qu’il nous le pardonne. Mais mieux vaut tard que jamais, et le mérite en revient à la NDU. »
Une série de recommandations ont été prises, dimanche à Deir el-Qamar, son village natal, pour perpétuer et populariser le souvenir du prince du roman arabe, Karam Melhem Karam (1903-1959).Clôturant les manifestations marquant le centenaire de la naissance du grand homme de lettres, la Notre Dame University (NDU) a organisé dimanche dans sa branche de Deir el-Qamar deux séances...