Rechercher
Rechercher

Actualités

VIENT DE PARAÎTRE - Le nouveau numéro de « Bahithat » L’amour, entre imagination et expérience, raconté par les femmes(photo)

Vient de paraître un huitième volume trilingue (arabe-français-anglais — 295 pages) substantiel et d’un grand sérieux de la série Bahithat édité par l’Association libanaise des femmes chercheuses. Au menu, l’amour entre imagination et expérience. Mais ce sont les femmes qui en parlent, en tout monopole et exclusivité…
Réflexions, analyses, recherches, commentaires et témoignages sur le « vécu » des femmes. Avec toutes ses implications dans le partenariat masculin pour une meilleure parité femme-homme mais aussi et surtout une meilleure connaissance de l’essence féminine sans jamais négliger un aspect constructif, de part et d’autre. Un tour d’horizon s’impose donc.
Tout d’abord, un regard sur les langages de l’amour à travers l’art et la fiction. Sous la plume de Nazek Saba Yared, on découvre la « sexualité et l’amour dans l’histoire de Dhat al-himma», pour plonger ensuite dans la chanson arabe moderne disséquée par Gladys Saadé et où l’amour s’écrit avec un grand A (avec ses variantes !).
Hind Soufi, quant à elle, nous fait connaître l’iconographie de l’amour en art moderne. De la lecture des Grecs, de Shakespeare et des drames arabes, Watfa Hamadeh tire d’édifiantes leçons de morale et de comportement pour expliquer les « meurtres d’amour ».
Changement de chapitre avec le plan social et psychologique où l’amour est en prise et en conflit avec la tradition. Sous les feux de la loi, Marie-Rose Zalzal tente de donner quelques éclaircissements sur les intermittences du cœur. Jeunesse, mariage et leurs difficultés socio-économiques sont cernés par Hassane Hamdane.
Mais oui les handicapés ont aussi une sexualité et beaucoup d’amour, et c’est Mona Fayad qui nous en parle. Les miroirs de la virilité, sujet bien chatouilleux, un concept d’amour parmi les Arabes à l’époque médiévale, c’est le sujet choisi par Abubakr Bakader.
Des comportements des jeunes filles devant la religion (Aspirantes en présence de leur cheikh), tel est le thème abordé par Manal Nahas.
Plus scientifique et audacieux est le regard de Marie-Thérèse Khair Badawi qui, 15 ans après son livre Le désir amputé, reparle à nouveau ici du vécu sexuel de femmes libanaises.
Dernier volet, extraits aussi d’une maîtrise, est celui de Gisèle Abi Chahine qui explique les difficultés des jeunes Libanaises non mariées dans leurs rapports avec l’autre sexe.
Pour la troisième partie de cet ouvrage, réservée aux témoignages et pensées sous les plumes de Luce Irigary, May Ghassoub, Najla Hamadé, Fahmieh Charafeddine, Haïfa Bitar, Fidel Sbaity, Marie-Rose Zalzal et Suha Bitar, l’amour et toutes ses métamorphoses sont une fois de plus sur la sellette. L’amour magnifié, passé au crible et au tamis !
Un beau regard qui ne manque ni de tendresse, ni d’envergure, ni d’audace, ni de saine franchise pour mieux retrouver et gérer l’essence d’une vie.
Vient de paraître un huitième volume trilingue (arabe-français-anglais — 295 pages) substantiel et d’un grand sérieux de la série Bahithat édité par l’Association libanaise des femmes chercheuses. Au menu, l’amour entre imagination et expérience. Mais ce sont les femmes qui en parlent, en tout monopole et exclusivité… Réflexions, analyses, recherches, commentaires...