La galerie Noah’s Ark (Zalka, rue BB, centre Grand Park 2) expose, jusqu’au 25 juillet, les œuvres d’une dizaine de jeunes artistes contemporains de talent.
À tout seigneur tout honneur : Aghassi, un artiste-maison si l’on peut dire (il s’est fait connaître grâce aux nombreuses expositions que lui a consacrées cette même galerie), y présente une belle série de toiles romantiques, mettant en scène des personnages rappelant Adam et Ève, évoluant dans un fond nébuleux de couleurs terre-brun et sépia.
Amir Salamé, peintre libanais installé au Canada, conjure sans doute la nostalgie de l’Orient en peignant des Toukous. Cela donne des rituels sur toiles carrées, dont le centre est invariablement occupé par un nu féminin sur une sorte de tapis fenêtre, tandis que les rebords sont agrémentés de patine et d’ornementations délicates.
Changement de genre avec Anna Haroutunian, qui laisse, quant à elle, tantôt éclater spontanément la couleur sur de grandes toiles à fond sombre, ou alors fait émerger des dessins labyrinthiques et toujours colorés des visages étranges.
Abstractions ensoleillées, à coup de larges plages de couleurs jaune et moutarde, réchauffées de brun et illuminées de blanc chez Carole Dib.
Inspiration mystique, mythologique et féerique chez le talentueux Dikran Hovoumian, qui fait émerger d’une sorte de paysage désertique des êtres hybrides, à l’instar d’un Centaure à visage de femme et à coiffe d’Arlequin ou d’un Prophète, vieillard coiffé d’un crapaud et suivi d’un rhinocéros...
Séduisante atmosphère orientalo-asiatique chez Dikran Mandoulian, qui représente, dans un patchwork de couleurs rehaussé de traits à l’encre façon estampes japonaises, des scènes de harem, des femmes plantureuses, aux regards qui ne sont pas sans rappeler celui de l’énigmatique Monna Lisa.
Reine Salem joue tantôt la carte des camaïeux flamboyants, tantôt celle des paysages cosmo-abstraits, aux couleurs plus ternes, ornés de filets d’écritures et de griffonnages.
Toujours le thème de la nature chez Simon Sfeir, dont la série de paysages libanais, à huile ou au pastel gras, montre une évolution certaine de son art.
Et univers féminin chez Souren Vosganian, qui traite, dans ses huiles aux tonalités chaudes et lumineuses, du lien des femmes et des animaux. Visages romantiques cerclés de papillons, silhouette sensuelle accompagnée d’un chat et face à face coriace entre une jeune fille et un coq ! À voir.
Z.Z.
À tout seigneur tout honneur : Aghassi, un artiste-maison si l’on peut dire (il s’est fait connaître grâce aux nombreuses expositions que lui a consacrées cette même galerie), y présente une belle série de toiles romantiques, mettant en scène des personnages rappelant Adam et Ève, évoluant dans un fond nébuleux de couleurs terre-brun et sépia.
Amir Salamé, peintre libanais installé au Canada, conjure sans doute la nostalgie de l’Orient en peignant des Toukous. Cela donne des rituels sur toiles carrées, dont le centre est invariablement occupé par un nu féminin sur une sorte de tapis fenêtre, tandis que les rebords sont agrémentés de patine et d’ornementations délicates.
Changement de genre avec Anna Haroutunian, qui laisse, quant à elle, tantôt éclater spontanément la couleur sur de grandes toiles à fond sombre, ou alors fait émerger des dessins labyrinthiques et toujours colorés des visages étranges.
Abstractions ensoleillées, à coup de larges plages de couleurs jaune et moutarde, réchauffées de brun et illuminées de blanc chez Carole Dib.
Inspiration mystique, mythologique et féerique chez le talentueux Dikran Hovoumian, qui fait émerger d’une sorte de paysage désertique des êtres hybrides, à l’instar d’un Centaure à visage de femme et à coiffe d’Arlequin ou d’un Prophète, vieillard coiffé d’un crapaud et suivi d’un rhinocéros...
Séduisante atmosphère orientalo-asiatique chez Dikran Mandoulian, qui représente, dans un patchwork de couleurs rehaussé de traits à l’encre façon estampes japonaises, des scènes de harem, des femmes plantureuses, aux regards qui ne sont pas sans rappeler celui de l’énigmatique Monna Lisa.
Reine Salem joue tantôt la carte des camaïeux flamboyants, tantôt celle des paysages cosmo-abstraits, aux couleurs plus ternes, ornés de filets d’écritures et de griffonnages.
Toujours le thème de la nature chez Simon Sfeir, dont la série de paysages libanais, à huile ou au pastel gras, montre une évolution certaine de son art.
Et univers féminin chez Souren Vosganian, qui traite, dans ses huiles aux tonalités chaudes et lumineuses, du lien des femmes et des animaux. Visages romantiques cerclés de papillons, silhouette sensuelle accompagnée d’un chat et face à face coriace entre une jeune fille et un coq ! À voir.
Z.Z.
La galerie Noah’s Ark (Zalka, rue BB, centre Grand Park 2) expose, jusqu’au 25 juillet, les œuvres d’une dizaine de jeunes artistes contemporains de talent. À tout seigneur tout honneur : Aghassi, un artiste-maison si l’on peut dire (il s’est fait connaître grâce aux nombreuses expositions que lui a consacrées cette même galerie), y présente une belle série de toiles...
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