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Dossier Régional La « feuille de route » et l’Irak au cœur des entretiens d’Ivanov, aujourd’hui à Beyrouth

Même si elle ne dépassera pas les six heures, l’escale beyrouthine du ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, revêt une grande importance. À l’heure où la création du Conseil de gouvernement transitoire irakien suscite bon nombre de commentaires, tant de la part de pays arabes que de celle de grandes capitales, comme Moscou par exemple. À l’heure également où la trêve entre Israéliens et Palestiniens se voit menacée par les velléités belliqueuses du Hamas et du Jihad islamique au cas où ces deux groupes se verraient désarmés.
Igor Ivanov, qui rencontrera aujourd’hui le chef de l’État, Émile Lahoud, le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre, Rafic Hariri, ainsi que son homologue libanais, Jean Obeid, rappellera à tous que Moscou défend une application stricto sensu et inconditionnelle de la « feuille de route », et qu’il n’acceptera aucune réclamation de quelque partie que ce soit.
Pour leur part, les dirigeants libanais – toujours selon des sources bien informées – indiqueront au chef de la diplomatie russe qu’ils ne souhaitent pas adhérer au plan du quartette s’il reste en l’état. Que Beyrouth – qui veut une solution globale et non pas partielle – ne fera montre d’aucun enthousiasme tant que cette « feuille de route » ne sera pas ouverte à des modifications et qu’elle n’évoquera pas clairement des sujets chers au Liban, notamment celui des réfugiés palestiniens.
Quoi qu’il en soit, les dirigeants libanais évoqueront également avec Igor Ivanov le devenir de la proposition russe visant à la tenue d’une conférence internationale sur la paix et s’informeront si cette proposition est une initiative purement russe ou bien si elle s’inscrit dans le cadre des desseins, plus larges, du quartette.
Même si elle ne dépassera pas les six heures, l’escale beyrouthine du ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, revêt une grande importance. À l’heure où la création du Conseil de gouvernement transitoire irakien suscite bon nombre de commentaires, tant de la part de pays arabes que de celle de grandes capitales, comme Moscou par exemple. À l’heure également...