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Actualités

PÉDIATRIE
« Il mouille son lit... »

L’énurésie nocturne constitue un phénomène assez commun durant l’enfance, entre 5 et 10 ans. «L’énurésie nocturne primaire isolée», selon les termes scientifiques, est un phénomène qui touche la majorité des enfants énurétiques (80%). L’enfant en âge d’être propre mouille son lit la nuit, tandis que de jour il ne manifeste pas d’énurésie.
L’énurésie nocturne n’a rien d’exceptionnel. La vessie de l’enfant remplie durant le sommeil se vide sans qu’il en éprouve la sensation correspondante.
L’enfant dont les deux parents étaient dans le même cas à son âge a 77% de risques d’être énurétique. Si l’un des deux parents l’a été, le risque est de 44%. Si aucun antécédent familial n’existe, le risque à envisager est de 15%.
Mais l’énurésie peut aussi avoir d’autres causes, étrangères aux antécédents familiaux : facteurs psychologiques, jalousie à l’arrivée d’un nourrisson dans la famille, terreur nocturne, crainte ou peur du noir.
Une des causes les plus fréquentes, en dehors des problèmes urinaires, serait la production insuffisante d’une hormone antidiurétique (ADH) qui permet de réduire le volume des urines durant le sommeil nocturne.
Un remède à base de desmopressine corrige cette insuffisance. Les résultats obtenus sont satisfaisants, à condition que l’enfant vide sa vessie avant de se coucher et évite de trop boire le soir.
Autrement, dans l’absence de toute anomalie organique ou causes extérieures, certaines précautions et une aide psychopédagogique pertinente peuvent venir à bout d’un problème qui, sans présenter de gravité, empoisonne le climat familial...

Le pourquoi du rêve

Tout le monde rêve. Y compris les individus qui affirment ne jamais se rappeler de leurs songes...
Généralement les rêves, qui ne durent qu’un quart d’heure au maximum, apparaissent soit au début de la nuit, soit vers la fin, durant une période d’activité cérébrale proche de la veille (sommeil paradoxal). Cette activité cérébrale stimulerait des circuits cérébraux, permettant ainsi l’apprentissage et l’acquisition de nouvelles notions tout en favorisant l’effacement (oubli) de représentations encombrantes et inutiles.

VISION
Le bilan orthoptique:
une nécessité à ne pas négliger

Picotements, difficultés à fixer un texte, maux de tête avec sensation d’une barre frontale? Un examen de la vision s’impose.
Il est en effet possible qu’il s’agisse de problèmes oculaires habituels, parfois aussi d’une cause... musculaire.
L’avènement de l’informatique et le travail sur ordinateur sollicitent le rude travail des muscles oculaires.
Si les muscles oculaires sont incapables de répondre à la contraction nécessaire, impérativement, à la fixation, les yeux sont incapables de converger. Ce qui entraîne une difficulté, parfois même douloureuse, de l’accommodation.

Le bilan orthoptique
Prescrit par un ophtalmologue, un pédiatre ou un généraliste, le bilan orthoptique permet de connaître l’état des muscles oculaires. Totalement indolore, cet examen concerne les six muscles du contour oculaire. Il révèle également une éventuelle déviation des axes visuels (divergence ou convergence).
Une fois le diagnostic établi, la rééducation réussit la stimulation musculaire. Des exercices adéquats permettent à l’œil la vision d’une image correcte, sans dédoublement.
Douze à quinze séances sont en général
recommandées.
Par la suite, comme pour tout exercice musculaire défaillant, un entretien régulier s’impose afin d’éviter la résurgence des symptômes. Un entraînement quotidien d’une à deux minutes, à faire chez soi, s’impose.

Le virus du Nil garde son mystère

Une nouvelle maladie pouvant, dans certains cas, être mortelle s’est définitivement installée aux États-Unis. Il s’agit du virus du Nil occidental, une pathologie transmise par les moustiques.
Les risques de l’infection sont aggravés lorsqu’il s’agit de sujets affaiblis ou en bas âge. Apparue aux États-Unis (New York) pour la première fois en 1999, cette maladie a entraîné sept décès parmi les soixante-deux cas enregistrés, il semble qu’elle s’y est définitivement installée.
Selon les autorités sanitaires américaines, il s’agit «d’un virus avec lequel on va devoir apprendre à vivre (Robert McLean, du Centre national pour la santé de la faune, à Reston, Virginie) même si son origine demeure toujours inconnue.»
Le fait toutefois que ce virus soit apparu à New York a accrédité la thèse d’une «importation par avion» d’un ou de plusieurs moustiques infectés, en provenance certaine d’Asie ou du Moyen-Orient...

INFO DIÉTÉTIQUE
Épinards et bonne mémoire

On savait depuis longtemps que les épinards favorisaient la fonction musculaire.
Des recherches récentes permettent d’ajouter aux performances de cet aliment l’amélioration de la mémoire et, dans une certaine mesure, le ralentissement du vieillissement cérébral chez les animaux.
Deux expériences majeures, menées à l’Université de Tampa (Floride) sur des rats ayant été soumis à un régime alimentaire riche en épinards, servent de base à cette constatation.
Des tests adaptés à l’homme sont envisagés aux États-Unis, selon le Journal Of Neuroscience (USA), pour explorer l’éventualité d’une action similaire chez les humains.

Le «pourquoi» des additifs
Couleurs, saveurs, amélioration de l’aspect des aliments, les divers «embellisseurs» alimentaires sont-ils exempts de tout risque pour la santé des consommateurs?
Une surveillance très stricte permet, dans les pays industrialisés, d’écarter tous les risques. Ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres parties du monde, où la prudence s’impose.
À savoir, les antioxydants dans le lait (E400 – E499) améliorent la consistance et retardent l’oxydation des huiles et des matières grasses.
Les «conservateurs» (E200 – E299) empêchent le développement de bactéries, retardent la dégradation et diminuent les risques d’intoxications alimentaires. Ils sont incorporés dans les fromages, les aliments en conserve, les vins, les sodas et autres boissons.
Les «agents de texture» (E400 – 495) sont des gélifiants épaississeurs, améliorant la consistance des crèmes, confitures, desserts glacés ou des patisseries.
Les colorants, présents surtout dans les confiseries, sauces, boissons aromatisées ou alcoolisées, accentuent la couleur des produits en offrant un attrait gustatif plus apparent.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
PÉDIATRIE« Il mouille son lit... »L’énurésie nocturne constitue un phénomène assez commun durant l’enfance, entre 5 et 10 ans. «L’énurésie nocturne primaire isolée», selon les termes scientifiques, est un phénomène qui touche la majorité des enfants énurétiques (80%). L’enfant en âge d’être propre mouille son lit la nuit, tandis que de jour il ne manifeste pas...