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Célébration - Défilé de personnalités à la Résidence des Pins à l’occasion du 14 Juillet Lecourtier : Les conditions sont remplies pour que le Liban puisse recouvrer son indépendance(photos)

L’ambassade de France à Beyrouth a célébré hier après-midi la fête nationale du 14 Juillet à la Résidence des Pins, en présence d’un grand nombre de personnalités libanaises, parmi lesquelles le ministre Élias Murr, délégué par le président de la République, le général Émile Lahoud, Mahmoud Berry, représentant le chef du Parlement, Nabih Berry, le ministre Bahige Tabbarah, délégué par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et le chef de la diplomatie, Jean Obeid.

L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a prononcé à cette occasion un discours dans lequel il a notamment affirmé que « la France demeure plus que jamais aux côtés du Liban dans le processus qui doit le conduire à la paix et à l’exercice de sa pleine souveraineté ». « Les conditions sont remplies pour que le Liban puisse recouvrer toute son indépendance dans un climat régional apaisé », a-t-il ajouté.
Dans son allocution, qui a été précédée, à 18h, d’une cérémonie militaire à laquelle a participé le contingent français présent au Liban dans le cadre de la Finul, M. Lecourtier a souhaité la bienvenue à tous, « amis libanais de la France, amis français du Liban et amis franco-libanais ». Il a ajouté : « J’adresse mes chaleureuses salutations à nos compatriotes présents ce soir parmi les Français toujours plus nombreux au Liban, 15 000 l’année dernière, 17 000 cette année, en réservant une pensée particulière pour leurs trois délégués du Conseil supérieur des Français de l’étranger, pour nos Anciens combattants, mais aussi pour les soldats du XVIIe Régiment du génie parachutiste présents parmi nous ce soir et qui sont actuellement en service au sein de la Finul. Je les salue particulièrement car leur régiment a été plusieurs fois engagé au Liban, dans les moments sombres de son histoire récente, et a participé notamment au déminage de Beyrouth et, tout particulièrement, de la Résidence des Pins où nous sommes rassemblés ce soir. »
M. Lecourtier a poursuivi : « Cette rencontre fraternelle, que nous avons l’honneur, mon épouse et moi-même, d’accueillir pour la quatrième année consécutive, suscite en nous toujours la même joie et la même émotion. Autant de sentiments partagés avec tous ceux qui nous ont fait l’honneur de leur présence. »
« Je sais que les valeurs républicaines de la liberté, de l’égalité et de la fraternité que nous célébrons ce soir, à l’occasion du 14 Juillet, sont aussi celles du Liban moderne qui naquit, pour ainsi dire, le 1er septembre 1920, sur ce même perron. Il me semble important de les mettre en valeur dans ce lieu de notre mémoire partagée. Mais c’est le présent, qui porte en lui ses promesses futures, que je voudrais ce soir évoquer. Celui de la France et du Liban, celui aussi de notre amitié. »
L’ambassadeur a ajouté : « En 2003, la France est plus forte. Elle a su poursuivre, dans le dialogue et la concertation, les réformes majeures de société qui lui permettront de relever les défis de l’avenir pour les jeunes comme pour les plus anciens. Elle est pleinement engagée dans la construction de l’Europe de demain, une Europe élargie, un pôle de stabilité et de prospérité, pour la première fois dotée d’une véritable Constitution, soucieuse d’affirmer sa présence dans le monde en tendant, bien sûr, la main au Liban auquel elle est liée désormais par traité. »

Le Liban est solide
M. Lecourtier a encore déclaré : « En 2003, le Liban est aussi plus solide. Le Sommet de la francophonie, qu’il a su si parfaitement accueillir en octobre 2002, lui a permis de retrouver sa place éminente sur la scène internationale. La conférence de Paris II, organisée à l’initiative de la France, a ouvert la voie de son redressement financier et économique. Les conditions sont donc remplies pour que le Liban puisse recouvrer non seulement sa prospérité, mais aussi toute son indépendance dans un climat régional apaisé. »
Évoquant ensuite la situation régionale, M. Lecourtier a affirmé : « Aujourd’hui, le Proche-Orient est à la croisée des chemins. Une route de paix a été tracée. Elle est suffisamment large pour n’exclure personne. Espérons que tous sauront l’emprunter, car elle ouvre les perspectives de ce règlement global que nous souhaitons ardemment et qui devra respecter les droits de tous les pays et de tous les citoyens. » « Dans cette perspective, la France demeure plus que jamais aux côtés du Liban dans le processus qui doit le conduire à la paix et à l’exercice de sa pleine souveraineté », a-t-il encore dit avant d’ajouter : « Le président de la République, M. Jacques Chirac, l’a souligné solennellement, le 17 octobre dernier, devant le Parlement libanais en réaffirmant avec toute la force de la passion et de la conviction l’attachement de la France au Liban. Permettez-moi de rappeler ses propos : “La France aime le Liban et sera toujours avec lui pour travailler à la paix, à la coopération et à la prospérité”. »
Et M. Lecourtier de conclure : « Pour ma part, c’est aussi un message d’espérance que je souhaite vous adresser en français et aussi en arabe : ce soir, je souhaite donc faire un vœu avec vous : que cette année voie se réaliser les promesses de l’aube, celles de la paix pour toute la région. Vive le Liban ! Vive la France ! »
De son côté, le Premier ministre Rafic Hariri s’est entretenu au téléphone avec le président Jacques Chirac pour lui présenter ses vœux à l’occasion de la fête nationale.
L’ambassade de France à Beyrouth a célébré hier après-midi la fête nationale du 14 Juillet à la Résidence des Pins, en présence d’un grand nombre de personnalités libanaises, parmi lesquelles le ministre Élias Murr, délégué par le président de la République, le général Émile Lahoud, Mahmoud Berry, représentant le chef du Parlement, Nabih Berry, le ministre...