Pakradouni : le concept de l’État a changé

Le ministre d’État pour le développement administratif, Karim Pakradouni, a estimé que « le nouveau concept de l’État libanais n’est plus fondé sur les structures administratives élargies, mais accorde un plus grand rôle au secteur privé, au détriment d’une administration large ».
M. Pakradouni a tenu ces propos lors d’une réunion de la commission supérieure des organigrammes administratifs, en présence du président du Conseil de la Fonction publique, Mounzer Khatib, et du directeur général de la Direction des recherches et de l’orientation, Ali Fakih. La réunion était consacrée à la modernisation de la structure et du cadre du ministère des Affaires sociales.
Au cours des discussions, M. Pakradouni a mis l’accent sur le changement intervenu au niveau du concept de l’État après la guerre, soulignant que « l’époque chéhabiste a tablé sur le principe de l’État-providence, ce qui explique la structure administrative élargie qui a été instituée ». Pour lui, c’est la réforme engagée sous le président Chéhab « qui a entraîné un accroissement du volume de l’État et de ses institutions, à un point tel qu’il est devenu plus tard difficile de pourvoir à des postes administratifs ».