Affluence record hier soir à la cérémonie organisée par l’ambassade américaine, au Biel, dans le centre-ville, à l’occasion de la célébration du 227e anniversaire de l’indépendance des États-Unis. Les responsables de la chancellerie US n’avaient pas vu une foule aussi nombreuse de personnalités politiques et de Libanais de la société civile lors des traditionnelles réceptions marquant ces dernières années le 4 juillet (l’Independence Day). Dans son discours de circonstance, l’ambassadeur US, Vincent Battle, a notamment évoqué la récente tournée qu’il a effectuée dans sept villes américaines afin d’inciter les émigrés libanais à investir au Liban. M. Battle a indiqué à ce propos que de nombreux Américains (notamment ceux d’origine libanaise) désirent soutenir l’effort de redressement économique au Liban. Il a annoncé dans ce cadre que la première foire commerciale américaine sera organisée en septembre prochain à Beyrouth afin de promouvoir les produits et les services US dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. La réception s’est achevée par un fabuleux et gigantesque feu d’artifice.
Organisée cette année avec cinq jours de retard, la cérémonie de l’Independence Day s’est déroulée en présence du ministre Karam Karam, représentant le président Émile Lahoud, du député Ali Bazzi, représentant le chef du Législatif Nabih Berry, du ministre Fouad Siniora, représentant le chef du gouvernement Rafic Hariri, et d’un très grand nombre de députés, ministres, diplomates, d’officiers supérieurs de l’armée libanaise, et de hauts fonctionnaires et représentants des différents secteurs de la société civile.
L’ambassadeur Battle a accueilli un à un les personnes conviées avant de donner le coup d’envoi de la réception qui s’est tenue à l’ombre d’un important dispositif de sécurité (des hélicoptères de l’armée libanaise ont notamment sillonné le ciel du centre-ville durant toute la durée de la réception).
Le début de la cérémonie a été marquée par la prestation d’une chanteuse soprano de l’Université de Balamand, Maureen Nicholas, qui a entonné, en solo, dans un moment d’émotion, l’hymne national américain. Après l’hymne national libanais, M. Battle a commencé son discours par un mot de bienvenue aux personnalités présentes. L’ambassadeur US a ensuite rendu un hommage marqué à M. Selim Zeeni, président de la Chambre de commerce américano-libanaise, et aux responsables de cette instance pour les efforts déployés en vue d’organiser cette réception.
M. Battle a ensuite dressé un tableau succinct de la longue marche des États-Unis d’Amérique sur le chemin de la consolidation des valeurs démocratiques et des principes de liberté et de respect des droits de l’homme. Déplorant le fait que ces valeurs « qui constituent une vérité fondamentale indéniable » ne soient pas encore avalisées « partout dans le monde », M. Battle a relevé que « les peuples d’Afghanistan et d’Irak sont aujourd’hui en mesure de prospecter les moyens d’expérimenter leurs propres formes de démocratie ». « Nous ne cherchons pas à pousser d’autres pays à adopter la formule américaine de démocratie, a déclaré M. Battle, mais nous sommes fiers de constater que de plus en plus de peuples ont la possibilité de prendre en main leur propre destinée et de choisir la voie démocratique en l’adaptant à leur expérience et leur passé historique. Les concepts de liberté et de démocratie dépassent les frontières de la culture, de la race, de la religion. Vous y êtes sensibles, vous, au Liban, comme c’est le cas pour nous, en Amérique. »
La paix dans la région
L’ambassade US a rappelé, par ailleurs, les initiatives prises récemment par le président George Bush en vue de stimuler le processus de paix dans la région. Il a réaffirmé à ce sujet l’engagement des États-Unis à réaliser « une paix globale qui engloberait toutes les parties impliquées dans le conflit du Proche-Orient, dont le Liban et la Syrie ».
M. Battle a mis l’accent dans ce cadre sur le plan de « partenariat moyen-oriental » lancé par le secrétaire d’État, Colin Powell. « Ce plan, a-t-il précisé, bénéficie d’un large soutien financier afin de promouvoir la participation politique, le développement du potentiel économique de la région et l’accroissement des opportunités dans le domaine de l’éducation. Le président Bush a également suggéré un projet de zone de libre-échange au Moyen-Orient en vue de favoriser la création d’emplois et la relance des investissements. » « En Irak, a poursuivi l’ambassadeur US, de nouvelles possibilités se présenteront dans les domaines de la reconstruction et du commerce. Les Libanais, qui bénéficient d’importantes capacités aux niveaux scientifique et commercial, pourront profiter de ces nouvelles opportunités. Je profite de cette occasion pour exprimer mon optimisme quant à l’avenir en mettant l’accent sur ce qui a été réalisé au niveau du développement des relations américano-libanaises. »
Et M. Battle d’ajouter: « Je viens de rentrer d’une tournée aux États-Unis où j’ai visité sept villes afin d’inciter les Libanais d’origine à investir au Liban. J’ai le plaisir de vous rapporter que de nombreux Américains sont désireux et disposés à soutenir l’essor économique au Liban. Et en septembre prochain, nous accueillerons à Beyrouth la première foire commerciale américaine visant à promouvoir les produits et services américains dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Parallèlement, l’Agence internationale de développement, AID, finance et exécute actuellement près d’un millier de projets dans les différentes régions du pays. »
Après avoir loué les efforts déployés par le Liban dans les domaines de « la lutte contre le terrorisme et le trafic de personnes humaines », M. Battle a émis l’espoir, en conclusion, que la coopération américano-libanaise se renforcera « pour œuvrer ensemble en vue d’étendre le champ d’action du processus démocratique, d’accélérer la réforme judiciaire et de promouvoir la privatisation ».
Notons que la cérémonie s’est achevée par une soirée dansante, les nombreux stands exposant les produits américains offrant boissons et nourriture aux personnalités présentes.
Organisée cette année avec cinq jours de retard, la cérémonie de l’Independence Day s’est déroulée en présence du ministre Karam Karam, représentant le président Émile Lahoud, du député Ali Bazzi, représentant le chef du Législatif Nabih Berry, du ministre Fouad Siniora, représentant le chef du gouvernement Rafic Hariri, et d’un très grand nombre de députés, ministres, diplomates, d’officiers supérieurs de l’armée libanaise, et de hauts fonctionnaires et représentants des différents secteurs de la société civile.
L’ambassadeur Battle a accueilli un à un les personnes conviées avant de donner le coup d’envoi de la réception qui s’est tenue à l’ombre d’un important dispositif de sécurité (des hélicoptères de l’armée libanaise ont notamment sillonné le ciel du centre-ville durant toute la durée de la réception).
Le début de la cérémonie a été marquée par la prestation d’une chanteuse soprano de l’Université de Balamand, Maureen Nicholas, qui a entonné, en solo, dans un moment d’émotion, l’hymne national américain. Après l’hymne national libanais, M. Battle a commencé son discours par un mot de bienvenue aux personnalités présentes. L’ambassadeur US a ensuite rendu un hommage marqué à M. Selim Zeeni, président de la Chambre de commerce américano-libanaise, et aux responsables de cette instance pour les efforts déployés en vue d’organiser cette réception.
M. Battle a ensuite dressé un tableau succinct de la longue marche des États-Unis d’Amérique sur le chemin de la consolidation des valeurs démocratiques et des principes de liberté et de respect des droits de l’homme. Déplorant le fait que ces valeurs « qui constituent une vérité fondamentale indéniable » ne soient pas encore avalisées « partout dans le monde », M. Battle a relevé que « les peuples d’Afghanistan et d’Irak sont aujourd’hui en mesure de prospecter les moyens d’expérimenter leurs propres formes de démocratie ». « Nous ne cherchons pas à pousser d’autres pays à adopter la formule américaine de démocratie, a déclaré M. Battle, mais nous sommes fiers de constater que de plus en plus de peuples ont la possibilité de prendre en main leur propre destinée et de choisir la voie démocratique en l’adaptant à leur expérience et leur passé historique. Les concepts de liberté et de démocratie dépassent les frontières de la culture, de la race, de la religion. Vous y êtes sensibles, vous, au Liban, comme c’est le cas pour nous, en Amérique. »
La paix dans la région
L’ambassade US a rappelé, par ailleurs, les initiatives prises récemment par le président George Bush en vue de stimuler le processus de paix dans la région. Il a réaffirmé à ce sujet l’engagement des États-Unis à réaliser « une paix globale qui engloberait toutes les parties impliquées dans le conflit du Proche-Orient, dont le Liban et la Syrie ».
M. Battle a mis l’accent dans ce cadre sur le plan de « partenariat moyen-oriental » lancé par le secrétaire d’État, Colin Powell. « Ce plan, a-t-il précisé, bénéficie d’un large soutien financier afin de promouvoir la participation politique, le développement du potentiel économique de la région et l’accroissement des opportunités dans le domaine de l’éducation. Le président Bush a également suggéré un projet de zone de libre-échange au Moyen-Orient en vue de favoriser la création d’emplois et la relance des investissements. » « En Irak, a poursuivi l’ambassadeur US, de nouvelles possibilités se présenteront dans les domaines de la reconstruction et du commerce. Les Libanais, qui bénéficient d’importantes capacités aux niveaux scientifique et commercial, pourront profiter de ces nouvelles opportunités. Je profite de cette occasion pour exprimer mon optimisme quant à l’avenir en mettant l’accent sur ce qui a été réalisé au niveau du développement des relations américano-libanaises. »
Et M. Battle d’ajouter: « Je viens de rentrer d’une tournée aux États-Unis où j’ai visité sept villes afin d’inciter les Libanais d’origine à investir au Liban. J’ai le plaisir de vous rapporter que de nombreux Américains sont désireux et disposés à soutenir l’essor économique au Liban. Et en septembre prochain, nous accueillerons à Beyrouth la première foire commerciale américaine visant à promouvoir les produits et services américains dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Parallèlement, l’Agence internationale de développement, AID, finance et exécute actuellement près d’un millier de projets dans les différentes régions du pays. »
Après avoir loué les efforts déployés par le Liban dans les domaines de « la lutte contre le terrorisme et le trafic de personnes humaines », M. Battle a émis l’espoir, en conclusion, que la coopération américano-libanaise se renforcera « pour œuvrer ensemble en vue d’étendre le champ d’action du processus démocratique, d’accélérer la réforme judiciaire et de promouvoir la privatisation ».
Notons que la cérémonie s’est achevée par une soirée dansante, les nombreux stands exposant les produits américains offrant boissons et nourriture aux personnalités présentes.
Affluence record hier soir à la cérémonie organisée par l’ambassade américaine, au Biel, dans le centre-ville, à l’occasion de la célébration du 227e anniversaire de l’indépendance des États-Unis. Les responsables de la chancellerie US n’avaient pas vu une foule aussi nombreuse de personnalités politiques et de Libanais de la société civile lors des traditionnelles...
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