Ancien chef de gouvernement, M. Omar Karamé a contesté le point de vue de ceux qui établissent un lien entre la stabilité économique et financière et la présence du chef du gouvernement, Rafic Hariri, au pouvoir.
Pour lui, cette équation est « artificielle ». « Elle ne correspond pas à la vérité qui confirme la responsabilité de Hariri par rapport à la détérioration de la situation dans le pays depuis 1992 », a ajouté M. Karamé. Il a également démenti les informations selon lesquelles les résultats obtenus à travers Paris II représentent la seule solution à la crise économique et financière.
Aux yeux de M. Karamé, la solution réside dans l’arrêt du gaspillage et la dynamisation des organes de contrôle. M. Karamé s’est en outre prononcé contre la privatisation du secteur de la téléphonie mobile et a exprimé son soutien à la proposition du chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui souhaite que le réseau GSM reste la propriété de l’État et qu’il soit géré par le secteur privé, ce qui assurerait au Trésor des recettes annuelles de 756 millions de dollars. La concession de l’exploitation du réseau cellulaire pour 20 ans n’assurerait pas, par contre, à l’État plus de deux milliards de dollars.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?